Je voudrais.
Titre : Je voudrais
…
Auteur :
Yunalesca
Genre :
Romance
Couple :
2x1
*** Je voudrais ***
Je voudrais…
Je voudrais tant partir
Coiffée
de lune
Sous le ciel vagabond
Tagami Kikusha-ni
Heero
habitait et sortait avec Duo depuis la fin de la guerre, ils avaient
maintenant 19ans. Heero était amoureux de l’Américain
cependant il n’avait jamais osé lui dire.
Un
jour, Duo en eut marre de l’indifférence d’Heero
et décida de stopper leur histoire. Bien sûr, il lui
proposa de rester amis, ce qu’Heero accepta.
Heero
n’avait que Duo, il ne voulait pas partir loin de lui, c’est
pour ça qu’il accepta son offre. Pour pouvoir rester
près de lui mais ça Duo ne s’en rendait pas
compte.
Mais un jour Duo rentra le sourire aux lèvres
et dit à Heero quelque chose qui allait tout changer.
«
Heero ! Devine ce qu’il m’arrive ? »
«
Je sais pas…. T’as eu une augmentation ? »
«
Encore mieux…J’ai rencontré quelqu’un, et
entre nous c’est l’amour fou. »
Le cœur
de Heero se serra.
« Ah bon ? Et c’est qui ? »
«
Hilde. Ca faisait longtemps que je ne l’avais pas vue mais elle
a tellement changé…. Elle va venir habiter ici. C’est
génial, ne ? »
Heero avait de plus en plus de mal
à respirer.
« Je suis heureux pour toi Duo….
Il va falloir que je parte bientôt alors ? »
«
T’es pas obligé de partir, tu peux rester, tu sais. Elle
emménage après-demain normalement. »
«
Je m’en irai dans la semaine, allez fais pas cette tête,
je préfère vous laisser seuls tous les deux. Vous serez
plus tranquilles. »
« T’es trop gentil
Heero, au fait je sors ce soir, on a rendez-vous, et après on
rentrera ensemble, elle dormira ici. »
Heero s’efforça
de sourire jusqu'à ce que Duo sorte de l’appartement.
Dés qu’il fut parti, Heero glissa au sol et laissa ses
larmes dévaler son visage.
Il avait tellement mal ! Il
ne comprenait pas pourquoi il souffrait tellement. Il aimait Duo
c’est vrai mais sa réaction n’était-elle
pas disproportionnée ?
Il alla s’asseoir devant
son repas et resta ainsi quelques minutes avant de se lever pour
aller tout jeter et se coucher. La douleur persista et s’insinua
dans tout son corps.
Il se coucha tout habillé,
recroquevillé sur lui-même mais ne réussit pas à
s’endormir. Au milieu de la nuit il entendit la porte d’entrée
s’ouvrir et des rires étouffés. Puis il perçut
le bruit d’une porte qu’on ouvre, des corps qui tombent
sur un matelas…puis plus rien.
Le silence ne dura pas,
bientôt il put entendre la tête du lit de Duo cogner
contre le mur de sa chambre en même temps que des gémissements
et Duo criant le nom de Hilde.
Ce fut trop pour Heero, il se
leva et d’une démarche d’automate, se dirigea vers
la salle de bain, là il prit son rasoir et sans réfléchir
se coupa les veines dans le sens horizontal. (Pour une tentative de
suicide c’est dans le sens vertical.)
Une coupure à
chaque fois que Duo hurlait le nom de Hilde, en rythme avec les coups
buttoirs qu’il lui donnait. Bientôt les larmes se
mêlèrent au sang qui se répandait doucement sur
le sol de la salle de bain.
Quand enfin le silence reprit sa
place dans l’appartement, il y avait du sang partout dans la
pièce et de nombreuses coupures sur les poignets
d’Heero.
Celui-ci n’eut pas la force de se lever
pour aller dans son lit, il se mit contre le mur, ramena ses genoux
sur sa poitrine, les entoura des ses bras et enfouit sa tête
dedans.
‘Doshite ?’ Ce fut le seul bruit qu’on
put entendre dans cette pièce, un murmure que seuls les anges
auraient pu entendre.
Le lendemain, après avoir nettoyé
la salle de bain, Heero prépara ses valises ou plutôt
son sac.
« Je croyais que tu partais à la fin de
la semaine ? »
« J’ai dit durant la semaine,
et j’ai envie de partir aujourd’hui. »
«
Pourquoi ? »
« Pourquoi pas ? »
Heero
partit une heure plus tard. Ne sachant pas où aller, il se
réfugia dans une sorte de bunker pas loin de la ville, un
ancien abri de la guerre.
Il posa son sac dans un coin. Dans
l’étroite pièce, il y avait un lit d’hôpital,
une table en fer, un frigo dans un angle et sur le dessus un
micro-onde. Dans un coin une porte conduisant à une douche et
des toilettes.
C’était peu mais il n’avait
besoin de rien de plus. Sans Duo avec lui le reste n’avait plus
d’importance. Il mit son ordinateur sur la table et alla
s’asseoir sur le lit, il resta ainsi pendant plusieurs heures,
les yeux dans le vide.
Il s’était toujours
imaginé qu’à la fin de la guerre il se
retrouverait seul. Que chacun partirait de son coté. Mais Duo
lui avait proposé de venir habiter chez lui. Il avait tout de
suite accepté.
Maintenant, il n’imaginait pas la
vie sans lui et pourtant il devait s’y faire. Duo ne le voulait
plus avec lui. Il était devenu une charge, c’est pour ça
qu’il était parti.
Il faut dire que d’entendre
Duo faire l’amour à Hilde, le voir lui faire ce qu’avant
lui seul avait le droit et qu’il n’aurait plus jamais,
était insupportable.
Il se décida quand même
à se lever et à allumer son ordinateur. Il était
perdu, il ne savait pas quoi faire. Il repensa à la petite
fille qu’il avait tuée sans le vouloir « Tu es
perdu grand frère ? ». Oui, il était perdu,
aujourd’hui plus que jamais.
Voilà ce qui
arrivait aux gens qui s’inquiétaient pour lui, ils
mourraient la plupart du temps et pour les autres il ne pouvait pas
les rendre heureux.
C’était le cas de Duo, Hilde
pouvait lui apporter une famille, une vraie, avec des enfants, lui en
était incapable. Il avait déjà pensé à
déménager, vivre dans une vraie maison et adopter des
enfants mais c’était avec Duo.
Tout ça ce
n’étaient que des rêves. Il avait acheté
une grande maison au Japon, très belle mais il ne lui restait
plus qu’à la vendre. Une grande maison c’était
pour une famille nombreuse….
Pendant trois jours il
resta allongé sur son lit dans un état second, alors
que les larmes coulaient de ses yeux sans qu’il ne s’en
aperçoive.
C’est la faim qui le fit sortir,
n’ayant pas mangé depuis la nouvelle que Duo lui avait
annoncée car le frigo était vide.
Il se dirigea
vers un petit magasin et s’avança jusqu’au rayon
des surgelés, il prit des plats à réchauffer au
micro-onde et d’autres où il suffisait de verser de
l’eau chaude dedans.
Il prit aussi de la bière
ainsi qu’un paquet de cigarettes. ‘Il paraît que ça
détend et j’ai vraiment besoin de me détendre…’
En
sortant, il aperçut trois hommes le suivre. Arrivé près
d’une ruelle, un des hommes le prit par l’épaule
et l’entraîna dedans.
Il lutta tandis qu’on
le déshabillait, il leurs demanda d’arrêter mais
abandonna alors qu’il sentit un des mecs le pénétrer
brutalement. Puis ce fut au tour des deux autres.
Ils le
laissèrent encore plus détruit qu’il ne l’était.
En même temps que les larmes commençaient à
couler une violente pluie s’abattit sur la ville, comme si les
anges avaient finalement entendu son appel et qu’ils le
soutenaient.
Duo de son coté s’inquiétait
beaucoup pour Heero, il lui avait promis de lui donner des nouvelles
très vite et ça faisait déjà cinq jours
qu’il n’en avait aucunes.
« Ne t’inquiète
pas, ça ne fait que cinq jours. »
« Mais
Quatre ! Ça ne ressemble pas à Heero. »
«
Il a peut-être du boulot ou il a peut-être rencontré
quelqu’un ? »
Duo réfléchit, l’idée
que Heero ait pu rencontrer quelqu’un lui parut stupide. En
fait, inconsciemment, il ne voulait pas admettre que quelqu’un
d’autre que lui ait pu le toucher.
En y réfléchissant
bien, Hilde n’était peut-être pas le bon choix,
elle ne travaillait pas et pourtant elle refusait de faire quoi que
ce soit dans l’appartement.
Flash Back :
«
Je suis ta copine pas une vulgaire domestique, t’as qu’à
faire le ménage et la cuisine tout seul puisque tu y tiens
tant ! »
« Mais Hilde, je travaille toute la
journée moi ! »
« Et moi je fais rien c’est
ça ? »
« Ben… »
«
Si tu ne veux pas le faire toi même, tu n’as qu’à
engager quelqu’un ! »
« Mais… »
«
Y’a pas de mais ! »
Fin du Flash Back
A la
suite de ça, il avait engagé un homme ( Hilde ne
voulait pas d’une femme, elle ignorait que Duo était Bi
) avec lequel il se doutait que Hilde le trompait.
Dire que
Heero faisait tout le boulot dans l’appartement alors que lui
aussi avait du travail. De plus, il le prenait souvent sans qu’il
ne dise jamais rien.
Hilde au contraire refusait plus souvent
qu’elle n’acceptait. Si en plus, on comptait toutes les
liaisons qu’elle avait…
Duo soupira. Avait-il
bien choisi ? De toute manière, Heero ne lui avait jamais dit
ou montré quoi que ce soit qui puisse prouver qu’il
avait des sentiments pour lui.
Un mois. Un mois qu’il
était loin de Duo. Un mois qu’il avait mal, passant son
temps à vomir et à pleurer. Il se sentait si sale…
Ne
trouvant pas le sommeil, il n’avait pas dormi depuis longtemps
puisque dès qu’il fermait les yeux, l’image de Duo
lui apparaissait.
Une sonnerie retentit dans la chambre. Un
nouveau message. Heero se leva et vérifia, c’était
un mail de Quatre. Il l’ouvrit :
«
Heero,
Dimanche, je donne une petite réception pour
l’anniversaire de Trowa.
Tout le monde sera présent.
Je
compte beaucoup sur ta présence.
Surtout que tu n’as
pas donné de nouvelles depuis plusieurs semaines.
On
s’inquiète beaucoup pour toi et principalement Duo.
La
fête aura lieu dimanche à 21 heures.
Habits
décontractés recommandés.
A
bientôt,
Quatre. »
Heero réfléchit,
revoir Duo, il en avait tellement envie… Il alla dans la salle
de bain et se regarda dans le petit miroir. Il avait un air fatigué,
les yeux rougis et avait maigri.
Il retourna sur son
ordinateur et téléphona en visioconférence à
Quatre. Il voulait tellement le revoir…
« Quatre
? C’est Heero.»
« Heero ! Enfin, ça
fait plus d’un mois qu’on a plus de nouvelles ! Et t’as
vu ta tête ?
« C’est rien. J’ai eu
quelques problèmes personnels mais ça va s’arranger.
»
« Bien sûr… J’espère
que j’aurai le plaisir de te voir à l’anniversaire
de Trowa ? »
« Oui, je viendrai mais je ne
resterai pas longtemps. »
« Heero… »
«
C’est ça ou rien »
« Ok, A dimanche
alors »
« A dimanche. »
Dimanche il
annoncerait à tout le monde qu’il partait. Ce serait la
dernière fois qu’il verrait Duo, ce serait tellement
plus facile de l’oublier si il était loin de lui.
Heero
soupira. Les nausées le reprirent alors qu’il courait
aux toilettes pour vomir son repas. Il s’essuya la bouche et
commença à se déshabiller pour aller prendre une
douche.
Pendant qu’il prenait une douche brûlante,
sa main se dirigea, comme mue par une volonté propre, vers le
rasoir. Depuis quelques temps c’était devenu
indispensable. La douleur qu’il ressentit quand la lame lui
déchira la peau lui fit du bien.
Il avait besoin de
cette douleur physique qui lui permettait d’oublier celle la
importante : la douleur morale.
Dimanche arriva très
vite. Quatre avait vu les choses en grand, il avait loué une
boite qui pour le moment était envahie de monde. Heero mal à
l’aise se glissa entre les gens jusqu'à Quatre et
Trowa.
« Joyeux anniversaire Trowa. »
«
Heero ! Je suis content que tu sois venu !»
« Ah
Heero y’a Duo qui te cherche, il voudrait te parler. »
«
Me parler de quoi ? »
« Ben, comme ça fait
longtemps que tu lui as pas donné de nouvelles il veut voir si
tout va bien. »
Heero observa la pièce,
malheureusement pour lui son regard tomba sur Duo et Hilde main dans
la main. Duo avait l’air tellement heureux…
Il
alla vers les toilettes des hommes. ‘ Ne pas craquer, ne pas
craquer…’ Il se passa un coup d’eau sur le visage
et alors qu’il s’essuyait, il vit la silhouette de Duo
derrière lui dans la glace. Il se retourna vivement.
«
Duo ! »
« Heero, tu aurais pu me donner de tes
nouvelles quand même ! »
« Désolé
j’ai eu des problèmes personnels. »
«
Des problèmes graves ? »
« Non, t’inquiète
pas. »
« Alors c’est quoi ces bandages sur
tes poignets ? »
« C’est rien je te dis !
»
« Bien sûr… »
Heero
n’en pouvait plus, cette proximité avec Duo le rendait
fou. Il avait tellement envie de lui. Ne pouvant plus se contrôler,
Heero prit la cravate de Duo et le tira jusqu'à la cabine la
plus proche.
Il étouffa les protestations de Duo par un
long baiser, refermant la porte par un coup de pied.
«
J’ai envie de toi ! »
« Heero, on ne peut
pas faire ça ! »
« Pourquoi ? »
«
Hilde. »
« Je me fou de Hilde, elle ne sera pas au
courant. J’ai envie de toi, là… Maintenant….S’il
te plaît… Prends-moi ! »
Cédant à
la demande d’Heero, Duo colla celui-ci contre le mur et accéda
à sa requête.
Ils sortirent trente minutes plus
tard et allèrent s’asseoir à la table où
se trouvaient Trowa, Quatre, Wufei, Sally et Hilde. Duo évita
de croiser le regard de Hilde, il se sentait coupable mais ne
regrettait rien.
D’ailleurs, en regardant Heero, il eut
de nouveau envie de lui. Il pensait que ses sentiments envers le
japonais avaient disparus… Il fallait se rendre à
l’évidence il était toujours amoureux du
métis.
Hilde se leva et toussota pour attirer
l’attention.
« J’ai quelque chose de très
important à demander à Duo. Voilà Duo est-ce que
tu veux m’épouser ? »
Alors que Duo restait
bouche bée, un froid intense traversa le corps du japonais.
‘Hilde et Duo se mariant… non c’est pas possible…
Ca peut pas être vrai. Doshite ?’. Les larmes menacèrent
de tomber encore une fois.
Ce fut au tour d’Heero de se
lever.
« Duo, je te demande de m’écouter
avant de répondre… ça ne prendra que deux
minutes, mais il faut que je te dise quelque chose sinon je le
regretterai pendant longtemps…
C’est égoïste
ce que je vais dire surtout qu’on s’était promis
de rester amis… Mais je ne peux pas être ton ami, je ne
veux pas être ton ami… Je sais que je ne peux pas
t’apporter une famille comme peut le faire Hilde mais je t’aime
Duo…
Je ne suis pas sûr que je pourrai te rendre
heureux mais je veux essayer… Je voudrais que tu me laisses
une deuxième chance… Je ne sais pas si je la mérite
mais… Je t’aime trop pour ne pas essayer… Voilà
j’ai fini. »
Heero était au bord des
larmes, il ne savait pas pourquoi il avait fait ça mais il ne
voulait pas le laisser partir. Duo fut touché par le discours
d’Heero et encore plus par ses yeux, il avait un regard perdu
qu’il ne lui connaissait pas.
Il se leva et se dirigea
vers le japonais. Il l’enlaça tendrement et lui murmura
au creux de son oreille :
« Pourquoi ? Pourquoi tu as
attendu tant de temps avant de me dire ça ? »
Puis
il s’adressa à Hilde :
« Je suis désolé
Hilde mais je refuse. Tu n’auras qu’à demander à
l’un de tes amants de t’épouser mais moi ça
ne m’intéresse pas »
Hilde resta un moment
sans rien dire avant de se retourner et partir d’un pas rageur.
Jamais elle n’avait été autant humiliée !
Et dire qu’elle avait tout préparé et à
cause de ce Japonais tout était gâché !
«
Duo prends-moi dans tes bras … Ne me lâche pas s’il
te plaît… »
« Plus jamais Heero, plus
jamais je ne te lâcherai. »
En même temps
qu’il lui disait ça Duo resserra sa prise sur Heero. Ils
devraient discuter tous les deux mais pour l’instant ils
avaient tellement mieux à faire.
L’Américain
se pencha doucement vers les lèvres du Japonais pour les
capturer entre les siennes, sous le regard attendri des
autres.
Après le baiser qu’ils partagèrent,
Heero cacha sa tête dans le cou de Duo. Bientôt, celui-ci
put sentir des larmes couler dans son cou. Il passa sa main dans le
dos du japonais, lentement pour qu’il se sente mieux.
«
Quatre ? Je suis désolé mais je crois qu’on ne va
pas rester. »
« C’est pas grave Duo, je
crois qu’on comprend tous. »
Duo et Heero
rentrèrent chez « eux ». Duo doucement poussa
Heero sur leur lit et pour la première fois depuis longtemps
ils firent l’amour.
Pensant que le Japonais dormait, Duo
lui caressa le visage du bout des doigts, se maudissant de ne pas
avoir vu plus tôt les sentiments du métis.
A
cause de lui ils avaient tellement souffert ! Surtout le Japonais à
vrai dire, en pensant à ça, Duo embrassa les poignets
d’Heero.
« Duo ? »
« Heero je
t’ai réveillé ? »
« C’est
pas grave… »
« Je suis désolé
Heero ! »
« C’est pas si grave. »
«
Je ne parle pas de ça mais de ce que je t’ai fait subir…
»
« Tu ne devrais pas penser à ça,
c’est fini. »
« Oui mais ça n’empêche
pas que je sois désolé. »
« Duo ?
»
« Oui mon amour ? »
«
J’aimerais te parler de quelque chose d’autre. »
«
Tu me fais peur Hee-chan. »
« Non tu n’as
pas à avoir peur, et puis tu peux refuser. »
«
Vas-y. »
« Je…J’ai acheté une
maison, il y a 1 an, elle est au Japon à 10 minutes de Tokyo
et à deux minutes à pied d’un petit village. Je
sais que tu ne te plais pas ici et que tu as souvent parlé de
déménager.
C’est un peu loin, mais
j’aimerais qu’on aille y habiter tous les deux. Et puis
elle est grande alors je me disais qu’on pourrait adopter un
enfant ou même plusieurs. Pas maintenant mais un peu plus tard.
»
« Je t’aime Heero. »
Duo
sourit et embrassa le japonais, lui montrant qu’il n’y
voyait aucune objection. Heero soupira et se lova contre l’Américain
avant de s’endormir d’un sommeil paisible, chose qu’il
n’avait pas faite depuis bien longtemps. Duo ne tarda pas à
le rejoindre serrant Heero contre lui.
Owari
Yunalesca