Yo, Minna !

Ma première fic en direct de la fac…bon bah c’est pareil qu’au lycée sauf qu’en amphi j’ai pas à trop me cacher pour écrire…le prof étant à 150 km de moi…

Et ça permet de rencontrer des gens bien : pitite pub : prochainement sur vos écrans, la première fic en collaboration de Marry Black (alias Ri-chan alias moi !) et DemonLoulou ! ou que se passerait il si Heero et Duo recueillaient un bébé abandonné ?

(attention, v’la l’exploit, je vais réussir à lui faire écrire un truc drôle !)

bref passons, c’est pas encore pour tout de suite, mais regardez quand même !

bon bah pour changer…encore un UA et euh…ben ils sont toujours pas à moi…et c’est tant mieux pour eux vous remarquerez.

Sur ce,

Enjoy !


School Things



Duo faisait tournoyer son crayon entre ses doigts, les yeux fixés sur un point invisible du tableau noir derrière le professeur, exactement à mi-chemin entre son oreille et son épaule, un air d’ennui profond peint sur les traits.

Il jeta un œil à coté de lui, Quatre prenait des notes, pour changer, et encore un peu plus loin, Trowa faisait de même, ou tout du moins semblait le faire, car il n’était pas du tout le genre à suivre les cours, spécialement ceux de philo…

A moins que son blondinet n’ait trouvé des arguments « de choc » pour lui faire apprécier la philosophie…l’épicurisme en particulier

XxX

« Car ce n’est pas la jouissance des jeunes garçons, ce n’est pas la saveur des poissons qui engendre la vie heureuse, mais c’est le raisonnement vigilant. Par cela, Epicure veut nous signifier que… »

« Monsieur, monsieur ! et si on aime pas le poisson ? »

« Merci pour cette remarque d’une infinie pertinence, Mr Maxwell… et bien je suppose que c’est un premier pas vers une vie heureuse, vous aurez déjà assez de mal comme ça à vous retenir de succomber aux charmes des jeunes garçons… »

« /chuchote/ casséééé ! »

« /chuchote/ dis Duo ? »

« /chuchote/ hm ? »

« /chuchote/ tu crois qu’il y a une exception pour les jeunes garçons blonds aux yeux bleus ? »

« /chuchote/ ah je sais pas Tro-chou, demande au prof, c’est lui le spécialiste d’Epicure… »

« Oui, Mr Barton ? »

« /chuchote/ Mais tais-toi abruti ! Duo, arrête de lui donner des idées débiles ! »

« excusez-moi monsieur, Quatre vient de m’expliquer… »

« /chuchote/ tu devrais être content Cat-chan, c’est une belle déclaration d’amour… »

« /chuchote/ Duo…la ferme ! »

XxX

Un sourire diabolique éclaira les traits de Duo à ce souvenir alors que son crayon courait toujours entre ses doigts.

La sonnerie retentit, prévenant les élèves qu’il ne restait plus qu’une heure d’ennui profond et total avant la libération. Cependant la pause fut inexistante, preuve supplémentaire du sadisme de ce prof de philo.

A l’instant où la sonnerie s’arrêta, la porte s’ouvrit et un jeune homme entra dans la pièce, alors que le crayon de Duo tombait pour la première fois sur la table.

Ses yeux s’écarquillèrent et un filet de bave menaçait de s’écraser par terre.

La voix du professeur le sortit de se rêverie.

« Ah, Mr Yuy ! entrez, entrez. Voici le nouvel assistant de ce cours de philosophie, qui s’occupera tout particulièrement de cette classe, Heero Yuy. »

Le dénommé Heero, probablement à peine plus vieux que les élèves, promena sur la classe un regard bleu cobalt plus glacial qu’un iceberg encastré dans la banquise du pôle sud, qui fit frissonner l’ensemble de l’assemblée, et plus particulièrement Duo, peut être pas pour la même raison que les autres.

Il tira la manche de Quatre qui tourna vers lui un regard légèrement voilé, il avait les joues un peu roses, les lèvres entrouvertes et les respiration hachée, comme s’il venait de courir un cent mètres.

Duo haussa un sourcil et en oublia son commentaire.

« Ca va ? »

« Oui…pourquoi ? »

Sa voix était un peu rauque, ce qui fit enfin tilter le natté.

Il fit « malencontreusement » tomber son crayon par terre et jeta sur le coté un coup d’œil qui confirma ses pensées.

En effet, la main libre de Trowa, celle qui ne faisait pas semblant d’écrire, se promenait sur la cuisse du blond, de plus en plus haut, faisant fi de la main du blond en question qui tentait de le repousser loin de son entrejambe, pour éviter de tacher son pantalon en soie sauvage de grande marque.

Duo remonta de sous la table armé de son crayon et un grand sourire sur les lèvres.

« Je voulais juste te faire remarquer que l’assistant était ultra hot mais bon apparemment t’as déjà assez chaud comme ça… »

Quatre fit mine de ne pas entendre mais rougit un peu plus et reporta son attention sur le dit assistant.

« Mouais…moi je préfère quand même… »

« Les grands bruns aux yeux verts ? »

« Par exemple… »

« Evidemment, si t’es influencé aussi… »

OoOoOoOoOoOoO

« Bien ! les devoirs que je vais vous rendre ont été corrigés par Mr Yuy, si vous avez des questions, posez les lui à la fin du cours… »

Quand sa copie arriva devant Duo, ses yeux s’écarquillèrent et il resta bouche bée quelques instants.

Il tendit la feuille à son voisin et demanda :

« Quatre, dis moi que je rêve ! »

« Non Duo, tu as bien 1 sur 20… »

« Mais c’est pas possible ! c’est pas parce qu’il est un peu mignon qu’il a le droit de me mettre des notes ridicules… »

« Un peu ? depuis qu’il est arrivé t’as passé tous les cours de philo à lui baver dessus ou à me faire des commentaire sur ses fesses, ses vêtements, ses fesses, ses muscles, ses fesses, sa voix, ses fesses…ou ses fesses… »

« Ouais, bon d’accord, très mignon…mais t’avoueras, elles sont quand même parfaites… »

« Mouais…moi je préfère… »

« …Celles de Tro-chouchou, ouais je sais…bon je vais le voir ! »

« Ok, on t’attend dehors alors. »

Duo se dirigea donc vers le bureau et interpella l’assistant.

« Excuse moi, mais je comprend pas ma note, je pensais avoir parfaitement compris le texte et j’aimerais bien que tu m’explique où je me suis planté… »

« Euh je voudrais bien mais là j’ai pas vraiment le temps, si tu veux je te donne mon numéro de téléphone et on en reparle ce soir. »

« Ben, je préférerais en parler de vive voix si ça te dérange pas… »

Heero réfléchit un instant puis prit un morceau de papier et griffonna quelque chose dessus.

Il se pencha vers Duo d’un air de conspirateur et lui tendit en murmurant :

« Bon, je te donne mon adresse, tu peux passer quand tu veux pour des conseils et des explications, mais je te fais confiance, tu la garde pour toi, j’ai pas envie de voir débarquer une horde de fangirls en furie chez moi… »

« Tu serais pas un peu prétentieux sur les bords, toi ? »

« Ah ouais ? regarde ces filles là-bas »

Il désigna du menton un groupe de trois filles au fond de la classe, en train de ranger leurs affaires, les dernières dans la salle avec eux.

« Ouais, elles nous matent, et alors ? »

« Attend… »

Heero s’appuya sur le rebord du bureau et défit quelques boutons de sa chemise, avant de pousser un petit soupir, en s’installant un peu mieux sur son bureau, ce qui lui fit légèrement écarter les jambes.

« Mmh…j’ai un peu chaud moi…pas toi, Duo ? »

Son prénom avait été soufflé, presque soupiré, d’une voix si chaude que le Duo en question pria pour ne pas trop rougir, et décida d’entrer dans son jeu, pour se redonner une contenance.

Il déboutonna aussi sa chemise et posa sa main sur le bureau, entre les cuisses de Heero, avant de soupirer :

« Oui, un peu mais je crois… »

Il détourna un peu le regard, faussement gêné, et reprit, les yeux rivés dans ceux du brun :

« Je crois que ta présence y est pour beaucoup… »

les trois jeunes filles leurs passèrent devant presque en courant, les joues rouges, se dirigeant manifestement vers les toilettes des filles.

Les deux jeunes hommes se regardèrent un instant encore avant d’éclater de rire. Heero allait reprendre quand ils entendirent un « KYAAAH ! » tonitruant provenant du couloir.

Ils haussèrent les épaules et rirent à nouveau, puis Heero reprit :

« Alors tu vois ? j’ai pas envie d’avoir ce genre de cas sociaux collés à mes vitres en attendant que je sorte de ma douche… »

« Mouais, elles auraient moins été secouées si j’avais pas été là, c’est sûr… »

« Et après c’est moi le prétentieux… »

« No comment, je peux passer ce soir ? »

« Oui bien sûr, quand tu veux… »

Duo s’en fut donc avec sa copie et un grand sourire aux lèvres.

Il sortit de la salle et compris instantanément pourquoi les filles avaient hurlé en sortant quelques minutes plus tôt.

Trowa et Quatre apparemment en avaient eu assez de l’attendre sans rien faire et étaient donc en train de passer le temps à leur façon.

Quatre était plaqué contre le mur du couloir par un Trowa qui s’employait à lui voler son oxygène à la source, les mains jalousement posées sur ses hanches qui tentaient de glisser sous sa chemise.

Le blond avait les mains crispées dans le dos de son fauve personnel et avait passé sa jambe entre les siennes pour s’y frotter lascivement en gémissant contre ses lèvres.

Duo, les mains sur les hanches, haussa un sourcil en secouant la tête, cherchant le moyen le plus cruel de les arrêter.

Il opta finalement pour pincer violemment les fesses de Trowa, qui fit un bond en lâchant sa proie essoufflée, et se retourna vers Duo, outré.

« Je peux pas vous laisser seuls deux minutes sans que ça devienne interdit aux moins de 18 ans…vous êtes pas possibles ! »

Quatre remit un peu d’ordre dans ses vêtements et demanda, l’air pleinement innocent :

« Alors, verdict ? »

Duo lui agita son morceau de papier sous le nez et répondit en chantonnant :

« Je vais chez lui ce soir… »

Trowa lui fit un sourire graveleux et lui dit en posant la main sur son épaule :

« On veut tous les détails, je te le dit tout de suite… »

« Mais je ne compte rien faire d’indécent. Il a beau être mignon, je vais pas coucher avec un prof non plus… »

« D’une, il est pas prof, de deux, y en a que ça dérange pas, regarde Feifei… »

XxX

« Treize ! »

« je t’ai déjà dit… »

« Oui, oui je sais, excuse moi…se-n-sei… »

« Hmph…qu’est ce que tu veux ? »

« Tu me ramènes ce soir ? »

« Tu veux que je te ramène chez toi ? »

« Hm nan…ramène moi chez toi plutôt, je préfère… »

« WuFei, y a des gens qui nous écoutent ! »

« Moi aussi je t’aime Treizounet ! bon je te laisse, j’ai cours, à ce soir ! »

« Chang WuFei, 3h de colle ! »

« 3h…t’espère tenir aussi longtemps sensei ? hm, j’attend ça avec impatience… »

XxX

Duo fit une petite moue et haussa les épaules.

« Mouais, on verra… »

Il jeta un œil sur Trowa qui paraissait légèrement mal à l’aise et sourit d’un air parfaitement diabolique avant de reprendre :

« Au fait Tro-chou, c’est bien, tu vas pouvoir réaliser ton rêve… »

L’intéressé le regarda sans comprendre.

« Hein ? Quoi, quel rêve ? »

« Ben, celui de monter ton propre cirque, t’as déjà le chapiteau de dressé… »

A ces mots il lui fit un clin d’œil et partit en courant vers leur prochain cours, hilare, alors que Trowa rougissait comme une pivoine et tentait de cacher ce qui devait l’être…

OoOoOoOoOoOoO

Duo jeta un œil sur son papier et vérifia le numéro de l’immeuble devant lequel il se trouvait. Il monta à l’étage inscrit sur son papier, profitant d’une petite vieille qui ouvrait la porte juste devant lui, et hésita un instant devant la porte de l’appartement.

Il se donna une claque intérieure, après tout ce n’était pas un rendez-vous galant, et appuya sur la sonnette.

Quelques instants plus tard, alors qu’il allait sonner à nouveau, un bruit de cavalcade se fit entendre et la porte s’ouvrit sur un Heero quasi nu, ne portant rien d’autre qu’un petit boxer blanc légèrement humide et une serviette sur la tête, de laquelle dépassaient quelques mèches qui lui gouttaient sur le nez.

« Non Zechs, j’ai pas de…Duo ? »

Duo, le doigt en suspens à hauteur de la sonnette, la bouche entrouverte, se réveilla en entendant son prénom et se sentit obligé de sortir une vanne.

« Je dérange, à ce que je vois…c’est qui Zechs ? »

« Mon voisin, il a jamais de sucre…ni de sel, ni de café, ni de farine…je crois qu’il le fait exprès en fait… »

Duo retint un éclat de rire à la vue de l’air dubitatif de son hôte et entra sur son invitation.

Il le suivit dans le salon et déglutit difficilement en se disant qu’il lui serait difficile de suivre s’il continuait à se pencher en avant pour ramasser tous les trucs qui traînaient par terre et accessoirement lui faire profiter de son fessier admirablement moulé dans son petit boxer blanc et mouillé…donc transparent…

Il avala sa salive et s’installa sur le canapé que lui indiqua le brun.

« Tu m’excusera deux minutes, je t’aurais bien fait le cours comme ça mais je ne ferais pas à Zechs le plaisir de lui ouvrir en boxer et tout mouillé quand il viendra me demander son sucre… »

Il ponctua sa phrase d’un clin d’œil et s’en fut dans une autre pièce alors que Duo se disait qu’il aurait bien aimé aussi qu’il lui fasse le cours « comme ça » mais il n’était pas sûr de bien le comprendre…

Dès qu’il fut bien sûr qu’Heero était hors de vue, il sortit son portable et tapa fébrilement un message.

Je suis pas chez lui depuis deux minutes que je l’ai déjà vu quasiment à poil…MAMA MIA ! je vais rien comprendre au cours c’est clair… te recontacte plus tard, bizoux !

Il remercia le ciel d’avoir mis « Cat-chan » dans ses numéros favoris, donc plus facilement accessibles, car à peine le message envoyé, il vit revenir Heero en train de boutonner son jean, torse nu et les cheveux encore plus en pétard que d’habitude, mais secs à première vue.

Duo put enfin prendre tout le temps pour admirer son torse, n’étant plus tenté de regarder plus bas, même si ça paraissait toujours aussi apetissant dans un jean. Il se retint de se lécher les lèvres et de murmurer un « miam… » en détaillant ces muscles saillants, cette peau légèrement halée qui paraissait douce comme de la soie, ces deux petits boutons de rose qui pointaient encore un peu, réminiscence de la douche écourtée, ce cou fort qu’il voulait dévorer, ses lèvres tentatrices qui s’agitaient comme pour…dire quelque chose ?

« Allo ? la terre appelle Duo ! »

« Hein ? »

« C’est bien, au moins t’as l’air concentré… »

« Excuse moi, tu disais ? »

« Je disais juste que… »

Il fut interrompu dans sa phrase par la sonnette qui résonna à nouveau dans l’appartement. Un long soupir désespéré s’échappa de ces lèvres si tentantes et il murmura :

« Zechs… »

Il se dirigeait vers la porte quand un éclair de génie sembla le traverser et il se retourna vers Duo.

« Enlève ta chemise… »

« Pardon… ? »

« Fais ce que je te dis, enlève ta chemise et va ouvrir, qu’on rigole un peu… »

Duo le regarda en souriant d’un air carnassier et obtempéra, retirant sa chemise, ses chaussures et défaisant sa ceinture et un bouton de pantalon. Il allait pour se lever quand Heero l’interpella :

« Attend, regarde moi deux minutes… »

Il se mit à quatre pattes sur le canapé, s’approchant dangereusement de Duo, une lueur de lubricité pure dans les yeux, et glissa un doigt dans sa bouche en soupirant. Quand il fut assez près pour sentir son souffle sur sa peau, Duo bafouilla :

« Que… Qu’est ce que tu… ? »

« Rien…c’était juste pour te faire rougir…et ça marche ! »

Il lui fit un clin d’œil en se rasseyant normalement et reprit :

« Vas ouvrir maintenant, Zechs va s’impatienter… »

Duo, toujours aussi estomaqué, obéit tout de même et partit ouvrir la porte alors qu’un deuxième coup de sonnette retentissait.

La porte s’ouvrit sur un beau jeune homme aux longs cheveux blonds comme les blés et au sourire éclatant, sourire qui s’affaissa à la vue de Duo.

« Oui ? »

« Euh, il est pas là Heero ? »

« Si mais il est euh…occupé… »

« En fait je euh…je venais pour… »

Il n’eut pas le temps de s’embrouiller davantage dans sa phrase, car il fut interrompu par un cri en provenance du salon.

« Duooooo ! Tu viens ? je vais pas rester comme ça toute la nuit ! »

Le Duo en question retint un éclat de rire et décida d’en rajouter une couche en voyant le visage du blond se décomposer petit à petit.

« Toujours aussi pressé mon Hee-chan à ce que je vois, t’inquiète pas…on a toute la nuit devant nous… »

« Mais viteuuuh ! j’en peux plus moi ! c’est qui à la porte ? »

Duo haussa un sourcil en direction de l’intéressé qui répondit d’une toute petite voix :

« Zechs… »

« C’est un certain Zechs ! »

« Ah Zechs salut, tu m’excuseras si je viens pas te dire bonjour, je suis…euh pas vraiment présentable là… »

Le dénommé Zechs pâlit encore plus à ces mots et reprit pour Duo :

« Euh, excusez moi de déranger…je euh…voulais juste du… »

« Sucre ? »

« Voilà ! »

« Ok ! Hee-chan ! tu le ranges où ton sucre ? »

« Mmmh…tu veux faire quoi avec, petit coquin ? »

« Rien qui te concerne, sale pervers… par contre si t’as du Nutella, ça peut m’intéresser… »

« Le sucre premier placard à droite en entrant dans la cuisine, le Nutella celui juste à coté… »

Duo entra donc dans la cuisine et en ressortit armé de la boite de sucre et d’un gros pot de Nutella. Il tendit la première à Zechs et lui ferma la porte au nez sans même attendre son minuscule « merci ».

Duo retourna dans le salon un immense sourire aux lèvres et ne put s’empêcher d’éclater de rire quand il croisa le regard d’Heero qui se mit un doigt sur la bouche, l’enjoignant au silence, avant de murmurer :

« Je parie qu’il est encore derrière la porte… »

Puis, d’une voix un peu trop forte pour être honnête…

« Oh Duooo, viens, j’ai envie de toi… »

Duo tenta à trois reprise de reprendre une respiration normale, serrant son pot de nutella contre lui, luttant contre le fou rire. Quand il réussit enfin à parler normalement, il répondit tout aussi fort, d’une voix qui semblait submergé par le désir :

« Mmh…un Heero au chocolat, que demander de plus ? »

« Rien…alors goûte… »

S’ensuivirent un concert de gémissements et autres soupirs de plaisir, jusqu’à ce que les deux participants, hilares, n’entendent distinctement un BOUM sonore provenant du couloir.

« Tiens, je crois qu’il est mort… »

« Ou alors il a essayé de rentrer chez lui et il s’est mangé la porte… »

« Ou encore de dépit il a bouffé toute la boite de sucre, a fait une overdose et s’est évanoui… »

Cette fois ci ils ne retinrent pas leurs éclats de rire et ne s’arrêtèrent qu’au bord des larmes.

« Bon, si on bossait un peu maintenant ? c’est pour ça que tu es là nan ? »

Duo fit une petite moue boudeuse mais s’installa quand même par terre devant la table basse, posant son pot de nutella sur la dite table.

« D’accord…mais avant… »

Il ouvrit le pot en question et plongea deux doigts dedans avant de les porter à sa bouche dans un soupir de plaisir.

« Voilà, c’est bon, je suis près… »

« Euh…tu voulais pas une petite cuillère plutôt ? »

« NAN ! y a le goût de la ferraille dans le chocolat après, ça va pas la tête ? non, les doigts, y a que ça de vrai ! »

Heero haussa les épaules et commença les explications sur le cours à un Duo extrêmement concentré, et même s’il trouvait quelques étranges similitudes avec ce qu’il avait mis dans son devoir, il écoutait attentivement, se réconfortant de temps à autre avec du nutella, et essayant de se focaliser sur autre chose que le torse finement musclé de son ‘professeur particulier’.

Au bout d’une bonne heure de blabla, Heero se sentit le besoin urgent d’une bonne dose de sucre rapide, et plongea lui aussi ses doigts dans le pot de nutella avant de les porter à sa bouche, mais en fit tomber un peu sur son torse nu.

Duo avala difficilement sa salive et tenta de réfréner l’envie soudaine de se jeter sur lui et de lécher la traînée de chocolat entre ses pectoraux, et reporta son regard sur son visage, ce qui n’était peut être pas une si bonne idée.

En effet Heero, suçant avec application ses doigts chocolatés, arborait un air de pur extase, et laissait de temps à autre échapper des soupirs de contentement, les yeux clos.

Ses doigts bien nettoyés, il récupéra la petite goutte de chocolat échouée sur son torse, avant de murmurer, la voix un peu rauque :

« T’avais raison…les doigts y a que ça de vrai… »

Duo rougit comme une pivoine et tenta de se redonner une contenance en s’étirant et regardant ailleurs, jusqu’à ce qu’un CRAC sonore lui fasse oublier totalement Heero.

« AAAAAAAAAAAAAAIIIIEUUUUUUUUHH ! »

« Ca va ? »

« NAN ! »

« C’est normal aussi, t’as du te crisper en te concentrant pour comprendre ce que je racontais, et ta position n’était pas géniale… »

« Super…et je fais quoi maintenant ? »

« Tu vas t’allonger sur le canapé et tu me laisse faire… »

Il avait beau avoir mal à en pleurer, Duo n’en perdait pas son sens de l’humour.

« Oh non, Hee-chan, pas maintenant…je suis pas en état, là… »

Heero lui fit un clin d’œil et répondit, d’un ton on ne pouvait plus sensuel :

« T’inquiète, mon amour, je m’occupe de tout… »

L’intéressé obéit donc et s’allongea là où on lui avait indiqué, alors que Heero se dirigeait vers le couloir.

Duo sortit à nouveau son portable et tapa un nouveau message.

Tu me croiras jamais ! on a fait semblant d’être ensemble pour faire fuir son voisin relou, et là…

Il.

Va.

Me.

Faire.

Un.

MASSAGE !

Oh. My. God ! te raconterais, bizoux à Tro-chou aussi.

Ps : me parle plus de Nutella…ça m’excite…

XxX

« Oulà, c’est quoi qui vibre ? »

« Ca doit être Duo… »

« T’as laissé ton portable allumé ? »

« Désolé mais je veux des nouvelles fraîches… »

« Pourquoi tu rigoles ? »

« Pour rien, il te fais des bizoux… Dis ? »

« Mmh ? »

« T’as du Nutella ici ? »

XxX

A peine le message envoyé, Heero revint, une petite bouteille opaque à la main.

Il s’installa sur les fesses de son « patient » et posa ses mains huilés sur ses épaules.

« Oula, c’est quoi qui vibre ? »

« Ca doit être Quatre… »

« Tu laisse ton portable allumé pendant des cours particuliers toi ? »

« Désolé, mais j’ai besoin de ma dose habituelle de potins… »

« Pourquoi tu rigoles ? »

« Ah, je sais pas si je peux te révéler ces détails sur la vie privée de mon ami… »

Heero haussa un sourcil et reprit, sarcastique :

« T’as envie que je te le fasse ce massage ou bien… ? »

« Ok ok, chantage ignoble mais je cède…Il me remercie de lui avoir raconté la petite histoire avec Zechs, parce qu’il est en train de se faire faire une petite gâterie au nutella et paraît-il que c’est…mmh… »

« Et il est encore assez lucide pour te le dire… ? »

« Et ouais…il est doué mon Cat-chan ! »

« Ou alors c’est la fille qui est pas si douée que ça… »

Duo éclata de rire, secouant Heero assis sur ses hanches.

« Quoi ? »

« Evite de lui dire en face… »

« Hein, à qui ? »

« Ben, à Trowa, déjà que tu le traite de fille, en plus si tu dis qu’il est pas doué…il va pas apprécier… »

« Oh…alors ils sont… »

« Ouais… »

Heero haussa les et reposa ses mains sur la nuque de Duo.

« Bon, j’appuie et tu me dis où ça fait m… »

« AAAAAAAAAAAAH ! »

« D’accord. Là, donc… »

« Un peu plus baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahh ! oui, juste là ! »

« Ok…Ca va peut être faire un peu mal au début… »

Il se tut alors et s’appliqua à calmer les muscles endoloris, glissant ses mains chaudes et douces sur le dos crispé qui se détendit peu à peu, et les grimaces de douleur de Duo se transformèrent en soupirs de bien-être.

« Oh, je vais me péter le dos plus souvent moi… »

Heero esquissa un sourire et accentua son massage, maintenant qu’il ne risquait plus d’être arrêté pour tapage diurne s’il appuyait trop fort, maintenant tout ce qu’il risquait c’était de provoquer le deuxième arrêt cardiaque de la soirée de Zechs, car Duo s’il ne hurlait plus sa douleur gémissait et soupirait sous ses doigts habiles.

Duo qui se mordait violemment la joue pour éviter une réaction particulièrement désagréable quand on se trouvait allongé sur le ventre, et aussi pour se retenir de gémir trop fort en sentant ces mains brûlantes sur sa peau nue.

Il le sentait de plus aller et venir contre lui pour accentuer son mouvement, le faisant se frotter contre ses fesses.

Ses dents enfoncées dans sa joue ne lui furent bientôt plus d’aucune utilité et la réaction ne se fit pas attendre, rendant sa position très inconfortable, mais les frottements contre son postérieur et les mains sur son dos d’autant plus agréables.

Il essaya bien de se retenir quelques minutes mais ne put s’empêcher d’onduler du bassin de façon on ne pouvait plus suggestive.

Heero resserra ses cuisses sur le corps de sa « victime », autant pour l’empêcher de trop bouger que pour mieux le sentir contre lui.

Duo poussa un gémissement plus fort que les autres quand il sentit l’entrejambe de Heero se frotter plus franchement contre ses fesses, alors que ses ongles s’enfonçaient légèrement dans son dos.

« Hmm…Hee…Ro… »

« Oui ? »

« A…arrête…ou je vais pourrir ton canapé… »

Heero se pencha en avant et déposa un baiser au creux de son cou avant de murmurer :

« Et si j’ai pas envie d’arrêter ? »

Ses lèvres se glissèrent dans son dos et il lui mordilla gentiment l’épaule en ronronnant de plaisir.

Duo gémit de nouveau et recommença à se tortiller vainement pour échapper à son tortionnaire.

Tout d’un coup, Heero se leva, abandonnant sa pauvre victime essoufflée qui se retourna sur le dos pour soulager son bas-ventre comprimé contre le tissu du sofa. Il jeta un œil à Heero qui attrapa le pot de nutella et se retourna vers lui, un sourire carnassier aux lèvres.

Duo lui rendit son sourire et baissa les yeux vers son pantalon, tendu comme un arc.

Cela le rassura quelque peu car il vit qu’il n’était pas le seul à qui ce massage « amélioré » avait fait pas mal d’effet.

Heero revint s’installer au même endroit, faisant se frotter leurs virilités gonflées de désir et arrachant un gémissement à Duo.

Il ouvrit son pot de Nutella et plongea deux doigts dedans avant de les glisser entre les lèvres de Duo qui s’appliqua à en ôter toute trace de chocolat, en poussant de petits soupirs de plaisir.

Quand Heero retira ses doigts, souriant avec gourmandise, Duo murmura :

« C’est ce que je disais, les doigts…y a que ça de vrai… »

« Ah oui… ? et ça alors ? »

Il plongea à nouveau un doigt dans le pot et s’étala le chocolat sur les lèvres, avant de se pencher et de l’embrasser passionnément.

Duo lécha avec empressement les lèvres chocolatées, accueillant avec plaisir la langue coquine qui vint rencontrer la sienne.

Quand Heero se releva, se léchant ostensiblement les lèvres, les yeux semblables à l’océan un jour de tempête, il murmura, les voix légèrement rauque :

« Alors ? »

« Mh je sais pas, faudrait réessayer les deux pour voir… »

Il ponctua sa phrase d’un clin d’œil et d’un coup de rein provocateur qui fit gémir Heero.

Heero qui reprit à nouveau du chocolat mais en fit tomber quelques gouttes sur le torse frémissant du natté.

Duo le regarda sans rien dire mais se passa la langue sur les lèvres avant d’engloutir les doigts de son tortionnaire pour les sucer goulûment, les yeux fermés, tout au plaisir procuré par son dessert.

Heero profita du fait qu’il ait les yeux fermés pour se pencher et lécher la petite traînée de chocolat sur son torse, s’attirant un petit ronronnement de plaisir de la part de Duo. Il libera les doigts parfaitement nettoyés et murmura dans un souffle :

« En…encore… »

« Encore du chocolat ? »

« Tu le sais bien…continue… »

Heero sourit et obéit, étalant le nutella sur le torse de Duo, le caressant par la même occasion, avant de se pencher et de déguster sa friandise, insistant un peu plus sur les tétons durcis par le désir.

Duo gémissait de plus en plus fort, et avait passé ses mains dans le dos de son amant pour le guider là où il voulait.

Heero, lassé d’être dirigé, attrapa les poignets de son natté et les releva au dessus de sa tête.

Même quand il n’y eut plus une goutte de chocolat, il continua à lécher goulûment le cou fin, les muscles délicatement dessinés, les tétons dressés semblables à des boutons de rose, le ventre doux et chaud et le nombril qu’il s’amusa à titiller du bout de la langue, tout en relâchant progressivement sa prise sur ses poignets.

Duo réussit à se libérer de son emprise et reposa sa main sur le dos de son amant, avant de la descendre pour caresser ses fesses à travers le pantalon.

Sa main se glissa sur sa cuisse et il effleura son propre pantalon par la même occasion. Il remonta doucement le long de sa propre cuisse et…

« Duo…tu te caresse tout seul, là… »

« Mais nan, je cherche… »

« Hein ! »

Il ne répondit pas mais brandit son portable, avec un sourire de vainqueur.

« Ah bah d’accord ! dis tout de suite que tu te fais chier… »

« Nan mais t’arrête pas…j’avais juste oublié de faire chier Trowa…et après je sens que je vais plus y penser… »

Il tapa fébrilement son message…

Alors Tro-chou…il est bon ton Kit-Cat ?

…et l’envoya avant d’éteindre le téléphone et de le jeter sur un coussin.

« Bon ça va ? plus personne à prévenir ? »

« Nan c’est bon, je leur raconterais après… »

Ils échangèrent un clin d’œil et Heero reprit sa dégustation du nombril de son natté, avant de faire sauter son bouton de pantalon d’un coup de croc et de faire doucement descendre la braguette, toujours avec les dents.

Duo poussa un gémissement quand il sentit la langue délicieusement chaude et humide de son professeur très particulier se poser sur son sous-vêtement tendu à craquer et s’amuser à le mouiller le plus possible…

« Heerooooo…c’est ma mère qui fait la lessive, si tu pouvais faire en sorte que je ne me fasse pas « ce » genre de tâche sur le boxer… »

Heero sourit tout contre le tissu humide et murmura :

« A tes ordres »

avant d’attraper l’élastique entre ses dents et de le faire lentement glisser le long de ses cuisses, en profitant pour lui descendre le pantalon aux chevilles.

Il contempla un instant ce corps nu et frémissant qui s’offrait à lui et attrapa de nouveau le pot de nutella pour en étaler tendrement sur son désir gorgé, arrachant de petits soupirs à sa victime plus que consentante, avant de se mettre à le lécher goulûment, s’appliquant à le restituer aussi propre qu’il l’avait trouvé.

Duo gémissait tant et si bien qu’Heero, lassé de tout ce bruit, lui glissa à nouveau deux doigts chocolatés entre les lèvres pour le faire taire.

Cela n’empêcha pas Duo de soupirer son plaisir et, quand il se libera quelques minutes plus tard, de les mordre férocement en poussant un grognement.

Heero avala jusqu’à la dernière goutte du fluide de vie et, profitant de cette diversion, glissa ses doux doigts mouillés et meurtris dans l’intimité de son élève, tout en léchant toujours son membre encore dressé.

Duo, anesthésié par le plaisir, ne ressentit aucune douleur sous l’intrusion, bien au contraire il ondula du bassin en gémissant pour qu’il bouge.

Heero, docile, commença de petits va et viens et en profita même pour introduire un troisième doigt, provoquant un nouveau gémissement chez son amant..

Après quelques instants de ce traitement, Duo gémit, haletant :

« Viens…je te veux…en moi…maintenant ! »

Heero lui sourit et retira ses doigts avant de s’agenouiller entre ses cuisses et dégrafer son propre pantalon, laissant apparaître sa virilité gorgée de désir. Duo se lécha les lèvres et murmura :

« Heero… »

« Oui ? »

« Prend moi… »

L’intéressé obéit donc et s’insinua délicatement en lui, dans un grognement de plaisir.

Il lui laissa le temps de s’habituer à sa présence puis entama une série de va et viens, d’abord lents, puis de plus en plus rapides, ralentissant quand il se sentait trop proche du point de non-retour, puis accélérant à nouveau, caressant le membre désormais dur comme le roc de Duo.

Leurs deux voix se mêlèrent aux grincements du canapé qui protestaient avec véhémence et montèrent crescendo jusqu’à ce qu’ils se libèrent au même instant, dans un même cri de délivrance.

OoOoOoOoOoOoO

Duo jeta un œil sur l’horloge du magnétoscope qui clignotait et lui indiqua 7h30, l’heure à laquelle il aurait du se lever s’il avait vraiment voulu aller en cours…

Il s’extirpa à regret de la chaude étreinte de son amant et attrapa son portable, à l’instant même ou il sonna.

« Allo ? maman…nan excuse moi de pas avoir appelé j’était chez…Ah tu l’as appelé ? hier soir ? ah d’accord quand j’étais sous la douche…oui on va au lycée ensemble, à ce soir, bizoux…oui bizoux à sa maman aussi… »

Il raccrocha en remerciant intérieurement Quatre qui comme d’habitude l’avait habilement couvert, prétextant qu’il était sous la douche à la minute où sa mère appelait…

« Duooooo… »

« j’ai cours aujourd’hui je te rappelle… »

tout en parlant il lisait le message que lui avait envoyé Quatre au milieu de la nuit :

Trowa me fait dire qu’il te déteste, il veut pas user son crédit pour toi…sinon, bonne petite nuit apparemment… ?

Il sourit et renvoya :

Au moins aussi bien que la tienne sale vicieux…je te raconterais…si tu en fait autant ;)

PS : dis ? je t’ai déjà dis que je t’aimais ? et dis à Tro-chouchou que moi aussi je l’aime…

Au même moment, Heero sortit de la chambre où il avait eu le courage de le porter au moment où le canapé avait émis un « CRAC » assez inquiétant, nu comme au premier jour, et se passa la langue sur les lèvres…

« Je peux toujours te donner des cours particuliers… »

« Je pense pas que ce soit ça qui me fasse arrêter d’avoir des 1 sur 20… »

« Ah ? tu crois ça ? moi ça m’étonnerais…si tu veux des meilleures notes je te conseillerais plutôt de rester ici…et d’être très gentil avec moi… »

« serait ce du chantage ? »

« Pas vraiment, je veux juste aller plus …au fond des choses avec toi…et puis…si t’avais mieux regardé t’aurais vu qu’il a juste été gommé le 3 à coté du 1 sur ta copie… »

« QUOI ! mais c’est degueulasse ! »

« Mais t’énerve pas…sur le bulletin il y est toujours, c’était juste pour t’attirer dans la gueule du loup, mon petit chaperon rouge… »

« Oh… »

« Mais bon, si tu n’es pas sage…je pourrais bien gommer le prochain sur les deux… »

« … »

« Tu vois, là, c’est du chantage… »

Il s’avança pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres avant de retourner s’allonger entre ses draps, laissant la porte ouverte.

Duo resta ébahi un instant puis haussa les épaules et le suivit dans la chambre, non sans avoir envoyé un dernier message à Quatre :

M’attend pas en cours…je suis malade…du genre de maladie qui te cloue au lit toute une journée…heureusement que je suis pas tout seul… ;)


Ze fin !