Une semaine
Auteur : Yunalesca
Genre :
Romance, Angst
Couple : 2x1
***Chapitre 1***
Heero Yui, 17 ans se préparer mentalement à intégrer
sa nouvelle école. Pour la première fois de sa vie il
allait enfin fréquenter une école ‘normale’.
Etant
un surdoué, depuis tout petit il allait dans des écoles
spécialisées pour surdoué. Souvent rejeter par
ses camarades à cause de son intelligence plus développée
que la normale, il s’était refermé sur
lui-même.
Ne parlant pas avec les autres enfants de
l’école ayant peur du contact et ceux de son quartier
l’évitant, il n’avait donc aucun amis.
Ses
parents s’inquiétant pour lui, il l’emmenèrent
voir un médecin. Après plusieurs visite chez le psy on
lui avait conseillé de réintégrer un cycle
normal dans l’école de son choix.
Au vue de ses
résultats ça ne posa aucun problème. On lui fit
visiter une des meilleure fac du pays où il décida
d’intégrer une classe de scientifique spécialisé
en physique-chimie.
Il n’avait pas encore d’idée
précise sur son futur métier mais ses parents lui
avaient conseillé d’exploité à fond ses
talents.
Pour cela, il passa son bac S sans aucun problème,
il avait prit option math et physique. Parlant couramment Japonais,
Anglais et encore 3 autres langues, il n’avait aucun soucis à
ce faire.
La moyenne d’age de sa classe était de
20ans minimum. Vu qu’ils étaient nombreux il pourrait se
fondre dans la masse avec un peu de chance.
Mais son jeune age
ne passa pas inaperçu et déjà tous les regards
étaient braqués sur lui. Malgré tout il s’assit
à une place évitant le regard inquisiteur des
autres.
Déjà, il sentait qu’on le jugeait
même son voisin de table. Il lui jeta un coup d’œil,
les cheveux longs couleur miel, et les yeux … améthyste
?
Il le trouva très beau. Il avait découvert
très tard qu’il préférer les hommes, et
son voisin était vraiment son genre même s’il
n’avait aucune chance, il pouvait toujours espérer.
Au
bout de une semaine seulement, il s’était mit la classe
à dos, pas qu’il est fait quelque chose de particulier
mais on n’aimer rarement son intelligence qui faisait paraître
ridicule à coté de lui et surtout son regard
froid.
Alors qu’il prenait l’air dans le parc de
la fac pour se détendre avant de rejoindre toute la classe
pour des courts barbants dont il savait déjà tout, Duo
(son voisin de table) s’approcha de lui.
Il releva les
yeux de son livre, un roman policier très prenant d’Agatha
Christie ‘Les dix petits nègres’, il été
très surpris qu’on vienne vers lui, d’habitude on
préféré l’évitait.
Il y en
avait même qui avait instauré un périmètre
de sécurité pour se moquer de lui. Il est vrai qu’il
n’y mettait pas beaucoup du sien, mais il avait peur, peur du
contact.
Personne n’essayait vraiment de le comprendre.
Même ses parents avaient abandonné.
« Heu,
Heero ? »
« Oui ? »
« Je me
demandais, juste comme ça hein, tu as une copine ? »
«
Heu… Non, je… en fait je… je préfère
les garçons »
« C’est vrai ? »
«
Oui »
« Tu as un copain alors ? »
«
Non pas pour le moment et pour dire vrai je crois que je suis pas
prêt d’en avoir»
« Et ça
t’intéresserait… heu de sortir avec moi ?
»
Heero resta muet pendant quelques minutes avec
l’impression désagréable d’avoir manquer
quelque chose d’important. Il se rendait compte à qui il
demandait ça ?
Enfin bon Duo lui plaisait alors
pourquoi ne pas tenter le coup.
« Oui »
«
Oui quoi ? »
« Oui je veux bien sortir avec toi
»
Commença pour Heero une semaine de rêves.
Duo était toujours là pour lui, agréable et
tendre. Débarquant au moindre coup de téléphone.
Il
allait souvent dans son appartement pour passer un peu de temps avec
lui. Restant allongé avec lui sur son canapé la tête
sur ses genoux à moitié endormit tandis qu’il lui
caressait tendrement les cheveux.
Il était même
rester dormir 2 fois, avec l’accord de ses parents, même
s’il savait qu’ils n’avaient sûrement pas
écouté comme d’habitude. Ils n’avaient pas
coucher ensemble, pas encore c’était trop tôt.
Mais
Heero était complètement, totalement fou de lui. Il ne
voulait pas que leur histoire finisse, au contraire il voulait
qu’elle dure longtemps voir pourquoi pas pour la vie. On dit
que l’espoir fait vivre.
Après tout Duo était
la meilleure chose qui lui était arrivé depuis bien des
années.
Il se demandait ce que Duo lui trouvait, il
était inexpérimenté, pas vraiment beau
(l’uniforme ne le mettait pas du tout mais alors pas du tout en
valeur).
Il n’avait que des défauts et pourtant…
pourtant pour la première fois de sa vie quelqu’un
voulait bien de lui. Il était heureux avec lui.
De plus
il avait rencontré Quatre, un ami de Duo. Ils avaient tout de
suite sympathisé et Heero aimait beaucoup le jeune
littéraire.
Il n’avait jamais eu d’amis et
Quatre était le premier, comme Duo qui était son
premier vrai petit ami. De toute façon Quatre était
très gentil et prévenant avec tout le monde.
Il
avait même invité Heero à sa fête
d’anniversaire mais il avait été très mal
à l’aise entouré de tous ses gens qu’il ne
connaissait pas. Heureusement qu’ils étaient là…
***Chapitre 2***
Heero et Duo s’étaient donné rendez-vous dans
le parc où Duo lui avait fait sa déclaration. Cela
faisait une semaine, jour pour jour, qu’ils sortaient
ensemble.
Il se remémora cette semaine presque
parfaite. Il se sentait vivre, il été enfin un garçon
normal. Avec des amis et un petit ami…
Heero était
tout sourire quand il arriva mais quand il vu la tête de Duo,
celui-ci s’effaça. Duo était bizarre il ne
pouvait pas l’expliquer mais quelque chose n’aller
pas.
Il souriait d’une façon qu’il ne
connaissait pas, un sourire de psychopathe pensa Heero mais le mot
était un peu trop fort.
« Duo ? Ça va ?
»
Heero s’approcha et voulut prendre Duo dans ses
bras mais celui-ci le repoussa de façon assez brutale tandis
que son sourire s’accentuer un peu plus.
« Heero…
c’est fini »
« Comment ça ? Qu’est
ce qui est fini ? »
« Et moi qui te croyais
surdoué ! Dis moi ce que tu comprends pas dans cette phrase.
C’EST FINI ! J’en ai marre de toi, tu m’ennui
beaucoup cette semaine à faire semblant m’as
terriblement agacer mais un pari est un pari. »
«
Un… Un pari ? »
« J’ai parié
que je pourrais sortir une semaine avec toi, c’était dur
mais j’ai réussi à tenir. Je comptais profité
de toi mais j’ai même pas pu te toucher, j’étais
vert.
Enfin bon maintenant c’est fini, j’aurai
plus a te supporter…. Quoi ? Tu croyais quand même pas
que quelqu’un de normal pourrait tomber amoureux d’un
sale gamin comme toi ! Si ? Oh comme c’est mignon…
Bon
allez c’était marrant mais je dois y aller. J’ai
mieux a faire. »
Duo partit sur ses paroles blessantes
d’une démarche tranquille comme si tout ça ne lui
avait rien fait. Deux larmes coulèrent le long des joues
d’Heero, avant qu’il ne les essuie rageusement.
Comment
avait il put être aussi bête ? Duo avait raison, qui
voudrait de quelqu’un comme lui ? Quelqu’un de si
misérable que lui ?
Il rentra chez lui et monta les
escaliers jusqu'à sa chambre d’un pas automatique. Ses
parents le regardèrent, inquiet, il ne l’avait pas vu
comme ça depuis la mort de Sunao son grand frère.
Même
si des fois ses parents ne faisaient pas attention à lui, ça
ne voulait pas dire qu’ils ne l’aimaient pas. Sunao et
Heero étaient vraiment très proche.
Sunao avait
5 ans de plus qu’Heero mais celui-ci étant beaucoup plus
mature que les enfants de son age voir plus mature que certains
adultes, ils s’entendaient très bien.
Avant
d’être son frère, il était aussi son seul
ami, l’aidant quand il avait des problèmes… Sa
mort fut un choc pour Heero.
Pendant des jours, il refusa de
sortir de sa chambre, ses parents se heurtant à une porte
close. Il ne sortait que pour manger, la nuit pour ne pas tomber sur
ses parents.
Il possédait une salle de bain privé
dans sa chambre évitant de longues heures d’attente pour
la douche. Il gardait encore quelques séquelle de sa mort
brutale ( noyer en essayent de le sauver).
Heero s’allongea
sur son lit, il était encore choqué par ce que venait
de lui avouer Duo. Et dire qu’il devrait retourner en cour dès
demain, il n’en avait aucune envie.
Tant pis, il
sécherait, après tout il connaissait déjà
tout le programme par cœur. Voir Duo était trop dur pour
lui, il lui fallait un peu de temps…
En pensant à
ça sa respiration devient saccadé, il angoissait. Il se
leva pour prendre ses médicaments, ses crises d’angoisses
pouvaient être très violentes et surtout mortelle.
Il
n’arrivait plus à faire rentrer l’air dans ses
poumons, sa respiration s’accélérait et il essayé
vainement d’attrapé de grandes goulées d’air.
Le
fait de ne plus pouvoir respirer l’angoissait encore plus,
aggravant son état. Son cœur aussi lui faisait mal. Son
rythme cardiaque accélérait et il avait l’impression
qu’on lui déchirait la poitrine.
On lui avait
prescrit des médicaments en cas de crises importantes. Il prit
deux pilules, et se rallongea essayant de se calmer. Il avait mal au
cœur mais pas à cause de sa crise enfin si un peu mais
surtout à cause de la trahison de Duo.
La douleur se
diffusa partout dans son corps pourtant il n’avait aucune
blessures physiques. Mais comment soigner des blessures qu’on
ne pouvait pas voir ?
Il envoya un sms à Quatre et lui
écrivit que Duo lui avait menti et qu’il avait joué
avec lui. Il attendit quelques minutes et reçu la réponse
de Quatre, lui disant qu’il était désolé
pour lui mais qu’il ne pouvait rien faire.
Il s’endormit
sans descendre manger, et rêva de son frère et de Duo.
Le lendemain, il se réveilla avec un mal de tête
horrible et une tenace envie de vomir.
Il décida
d’assister au cour, il ne voulait pas donner ce plaisir aux
autres même s’il lui en coûtait, il avait sa
fierté.
En entrant dans la classe, il dut subir les
regards moqueurs et les brimades de ses ‘camarades’. Mais
il garda la tête haute, les toisant de son regard froid, leurs
faisant baissait la tête.
Le plus dur fut le regard
satisfait de Duo. Il s’assit à sa place et fit comme
d’habitude mais Duo se leva pour aller s’asseoir plus
loin laissant un vide autour d’Heero. L’après
midi, ils devaient avoir cours mais lui était dispensé
de sport à cause de sa maladie.
Pour rentrer, il devait
traverser le fameux parc même s’il n’en avait pas
la moindre envie, lui rappelant trop de mauvais souvenir. Ce qu’il
vit alors qu’il rentrer chez lui, lui donna envie de vomir.
Il
fit appel à tout son sang froid et fit comme s’il
n’avait rien vu, continuant à marcher, la tête
haute, les ignorant complètement. En s’asseyant sur son
lit, il s’aperçut que ses jambes tremblaient légèrement
et qu’il avait retenu sa respiration tout le long du
chemin.
Il ferma les yeux mais les rouvrit de suite. Derrière
ses paupières clauses lui apparaissait l’image de Duo
embrassant Quatre. Les deux ayant l’air de prendre beaucoup de
plaisir. Le poignardant toujours un peu plus dans le dos.
***Chapitre 3***
Les yeux d’Heero étaient vides. Il eu envie de
demander à Quatre des explications mais ne voulant pas se
faire plus de mal il ne fit rien.
Comment Quatre qui se disait
son ami avait il put lui faire ça ? Alors lui aussi faisait
semblant ? C’était si facile de mourir, un coup de
rasoir et hop tout est fini… pourquoi ne pas envisager cette
possibilité ?
Aujourd’hui il n’irait pas en
cours, il avait rendez vous avec son médecin. Une fois par
mois il devait passer une série de test pour s’assurer
que tout allez bien.
Son médecin était aussi un
des meilleurs amis de son père depuis de nombreuses années.
La famille lui faisait une confiance absolue.
Ses parents
devaient partirent 3 mois au Japon, là où il avait
grandi, pour régler les derniers détails de leur
déménagement et finirent leur travail.
«
Heero ? Solo et Hellen veulent bien te garder le temps que ta mère
et moi somme au Japon »
« Mais… je peux
rester seul »
« Tu ne va pas rester seul pendant 3
mois ! Tu devra faire le ménage, les courses, à manger…
tu sera mieux là bas crois moi»
« Mouais
»
Le lendemain les parents d’Heero partirent, et
Solo vient le chercher le soir à la fac. Il était enfin
en week-end et ne verrait plus Duo ni Quatre qu’il avait évité
toute la journée.
« Tu vas rencontrer mon fils,
tu vas voir je suis sur que vous allé devenir très ami.
»
« ….Il a quel age ? »
«
Il a 19 ans bientôt 20.»
Ils leurs fallu cinq
minutes pour arrivé devant la maison où il allait
passer ses prochains jours. Il avait passé son enfance dans de
petit appartement à cause du prix des loyers au Japon et
préférait de loin les maisons.
Plus grandes,
plus confortables… Mais les maisons était souvent
situés en dehors de la ville contrairement aux
appartements.
Il mit son sac sur son épaule et suivit
Solo jusqu’au salon. Là, il lâcha son sac en
imitant à la perfection le poisson hors de l’eau….
Il
jeta un regard noir à Duo… alors c’était
lui le fils de Solo ? Il dit bonjour à Hellen et ignora
royalement la main tendue du natté. Duo sourit, un sourire
moqueur.
« Tu partagera la chambre de Duo ça ne
te dérange pas ? »
« non »
«
Parle plus fort Heero on ne t’as pas entendu »
«
Non »
Heero alla installer ses affaires suivi par
Duo.
« Tu n’a pas un appart ? »
«
Il est pas à moi, il est à un copain et il me le prête
quand il est pas là, on va devoir partager la même
chambre… crois pas que ça m’enchante »
Heero
fulminait, il s’attendait à tout sauf à ça.
Il n’appréciait pas du tout le sourire qu'afficher Duo.
Il avait envie de crier et de pleurer en même temps.
Il
sentit Duo s’approcher de lui par derrière, le prendre
dans ses bras et lui murmurer d’une voix acerbe.
«
Je te prendrai ici, tu n’as jamais voulut que je te touche
quand on est sortis ensemble mais là se sera differents »
«
Arrête de rêver ! »
« Je te prendrai
ici et c’est toi-même qui me suppliera Yui je te le jure
! »
Heero fut déçu, où était
passé le garçon aimable et gentil qu’il aimait
tant ? Les larmes menacèrent de couler mais Heero se
reprit.
Duo quant à lui était ébranler.
Il allait dormir dans le même lit qu’Heero. C’est
vrai que tout avait commencé par un pari, mais il avait quand
même commencé à s’attacher à
lui.
Il avait rompu avec lui de façon assez brutale et
avait même embarqué Quatre avec lui. Il l’avait
convaincu de l’embrasser devant Heero sachant qu’il
devait passer par le parc pour rentrer chez lui.
Quatre s’en
voulait mais il ne pouvait pas refuser ce service à Duo. Après
tout il était son meilleur ami. Si Duo avait agit de cette
manière pour que le japonais le déteste et ne tente pas
de ressortir avec lui.
Il y a 3 ans il était sorti avec
Wufei mais celui-ci l’avait trompé et il s’en
était difficilement remis. Il s’était juré
de ne plus s’attaché c’est pourquoi il avait agis
de cette manière.
Mais quand il l’avait vu penché
pour ranger ces vêtements, il n’avait pas pu s’empêcher
de lui dire ça. Et puis il était vraiment attiré
par lui, ce mec était à tomber même si ça
ne se voyait pas au premier coup d’œil.
Le matin
au réveil, avec ses petits yeux, ses cheveux en bataille et
son tee-short trop grand pour lui, il était vraiment à
croquer. Il avait très envie de lui et ce depuis qu’il
l’avait vu sortir de la douche.
Le premier jour où
il était sortis ensemble, Heero était allé se
changer et prendre une douche. Duo l’attendait sur son lit
regardant un peu sa chambre.
Quand il était sortis vêtu
d’une simple serviette, un peu rouge au niveau des joues,
bafouillant qu’il avait oublier ses affaires.
Bronzé,
musclé il était différent du Heero qu’il
connaissait. Du Heero réservé, toujours à se
cacher sans prendre un soin particulier à son image.
Il
avait bien vu que le métis n’était pas près
pour ce genre de chose mais maintenant qu’ils allaient vivre
ensemble ce n’était pas avec sa main qu’il allait
pouvoir se soulager. Ou si, mais pas longtemps.
Il n’était
pas méchant, il était plutôt gentil mais il ne
voulait plus souffrir. Heero et lui n’étaient sortis
ensemble qu’une semaine, il devait se sentir trahit mais il
s’en remettrait vite.
Il faut dire qu’il ne
s’était pas forcé pendant cette semaine, il avait
été naturel. Il se demandait même s’il
n’était pas tombé amoureux d’Heero mais il
chassa vite cette pensé de son esprit. Ce n’était
pas possible.
***Chapitre 4***
Ce fut bientôt l’heure d’aller se coucher. Heero
sentait la présence à ses cotés de Duo, lui
rappelant de mauvais souvenir.
Son corps tous prés du
sien, dire qu’avant il pouvait… il pouvait laisser
glisser contre lui pour quémandait un petit câlin.
Il
n’avait qu’une envie, se lover contre lui et l’embrasser.
Mais ça, ça lui était à présent
interdit. Il sentit une main sur son ventre commencé à
le caresser doucement. Il aimait la chaleur qu’elle
dégageait.
Il frissonna mais malgré tout il
essaya de la faire partir sans succès. Duo rit avant de se
retourné complètement vers lui et de commencé
par l’embrasser dans le cou.
Heero haleta et lui demanda
d’arrête, le natté lui lécha et lui
mordilla tendrement le cou. Le japonais gémit quand il sentit
la bouche de l’américain sur le lobe de son oreille.
Ce
fut trop pour lui, il se releva brusquement et gifla Duo.
«
Arrête ! »
« Quoi ? Ne me dit pas que tu
n’aime pas… tu gémissais ! »
«
Arrête Duo »
« Mais pourquoi ? »
«
S’il te plait »
Duo fut surpris de la voix du
métis, elle était triste et pleine de mélancolie.
Il entendit des sanglots et comprit qu’Heero pleurait. Il
n’insista pas et se retourna.
Le lendemain Duo partit
voir Quatre. Heero resta allongé sur le lit pour une grasse
matinée, une main sur son cou à l’endroit où
Duo l’avait embrassé.
Il enfui sa tête dans
l’oreiller de l’américain et respira son odeur.
Doucement, il ferma les yeux et s’endormit rêvant de Duo
lui disant : Je t’aime.
C’est dans cette position
que Duo le retrouva, il avait l’air si triste. Il caressa les
cheveux d’Heero en se demandant s’il n’avait pas
fait une erreur. De toute façon c’était trop
tard.
Il se pencha et effleura les lèvres de l’endormit
avant d’allé regarder la télé dans le
salon. Il recommencé, comme avec Wufei, il retombait amoureux.
C’était mauvais, très mauvais.
Il en avait
longtemps discuté avec Quatre, qui lui avait conseillé
de retenté sa chance mais Heero devait le détester
après s’être fait jeter comme ça. Et puis
il ne pouvait pas faire ça d’un point de vue
éthique.
Heero se réveilla de mauvaise humeur.
C’est les cheveux en bataille, la lèvre inférieur
retroussé et l’air encore endormi qu’il rejoignit
Duo dans le salon.
Kawai fut le premier mot qui vint à
l’esprit de l’américain.
« Mon père
veut que je t’emmène avec nous ce soir »
«
C’est qui vous et où vous allez ? »
«
Quatre, Trowa et moi et on va en boite »
« Je suis
obligé ? »
« Oui »
«
J’ai pas envie de venir, surtout avec toi. »
«
Je savais que ça te plairait, mais mon père a dit que
tu devais sortir un peu. »
C’est donc à
contre cœur qu’Heero suivit Duo au bar-boite de nuit
situé à une heure de la ville. C’était un
endroit où beaucoup de jeunes se donner rendez vous.
Le
japonais resta assit au bar en buvant un coca ( n’étant
pas majeur pour de l’alcool ) alors que les autres s’amusaient
sur la piste.
Quatre et Trowa flirtait ensemble tandis que Duo
draguait tout le monde. Voir que beaucoup de monde s’intéressait
à lui, lui fit beaucoup de mal.
De plus Duo avait l’air
de prendre beaucoup de plaisir, se collant contre des mecs, les
allumant, les effleurant du bout des doigts.
Puis il se tourna
vers Heero lui faisant un sourire malsain et lui murmurant quelques
obscénités, articulant chaque syllabe pour bien qu’il
comprenne.
Il trouva aussi bizarre de voir Quatre et Trowa
ensemble avant de comprendre que Duo s’était foutu de
lui une fois de plus. Et Quatre aussi par la même occasion.
Un
mec vint s’asseoir à coté de lui et ils
commencèrent à discuter. Heero n’avait pas
vraiment envie mais il ne voulait pas paraître impoli.
Mickael
comme il s’appelait, le convainquit de sortir dehors pour
continuer leur discutions plus au calme. De plus Duo ne le lâcher
pas des yeux, jaloux ?
Il décida de suivre Mickael
dehors, le bruit de la boite de nuit devenant insupportable pour ses
oreilles. De plus Mickael était pas mal, et avait l’air
gentil.
Sauf qu’une fois à l’extérieur,
Mickael le plaqua violemment contre le mur et commença à
l’embrasser. Heero essaya de se défendre mais il était
trop faible.
Sa bouche parcourant son cou, ses joues, sa
bouche. Essayant de passer sa langue de force, tandis que ses mains
déboutonné sa chemise, le caressant brutalement.
Heero
lui cracha au visage avant de se faire violemment gifler. Mickael se
colla un peu plus contre lui, un sourire mauvais sur son visage.
Il
allé se faire violer tout simplement dans une ruelle
crasseuse, par un mec qui venait, une fois de plus, de le trahir.
***Chapitre 5***
Alors que Mickael allait de plus en plus loin, une main se posa
fermement sur son épaule et l’envoya valser à
quelques mètres avant de le frappé violemment au
visage.
Duo les avait suivit dans un accès de rage et
de jalousie et avait assisté à toute la scène.
Devant une telle violence Mickael s’enfuit le plus vite
possible.
Heero était agenouillé contre le mur,
la respiration saccadé. Quatre et Trowa le rejoignirent
inquiété. Malheureusement pour le japonais, il n’avait
pas emmené ses médicaments.
Duo tenta de calmer
Heero, mais la situation ne fit qu’empirer. Heero angoissait de
plus en plus ; Trowa et Quatre s’écartèrent pour
le laisser respirer.
« Duo, essaye de lui faire
retrouver une respiration normale, j’appel l’hôpital.
Il nous fait une sérieuse crise »
Duo s’approcha
du japonais et se plaça derrière lui, l’enlaçant.
Les mains d’Heero s’agrippèrent au jeans de
l’américain au niveau des cuisses.
Il se laissa
aller contre la poitrine du natté, la tête renversé
sur son épaule. Il n’arrivait plus à respirer et
ne sentait plus que la présence de Duo à ses cotés.
Sa voix lui parut lointaine mais apaisante.
« Heero !
Heero tu m’entend ? Écoute il faut que tu te calme
d’accord… Essaye de faire comme moi, écoute ma
respiration »
En attendant les secours Duo essaya de son
mieux de calmer Heero. Il fut transporter à l’hôpital
d’urgence, entraînant le natté avec lui.
Après
quelques heures de soin, le japonais retrouva un état stable.
Les parents de Duo passèrent inquiet, Solo s’en voulait
d’avoir forcer Heero a partir avec eux.
Mais Duo les
rassura, il allait rester au coté du japonais cette nuit et
veiller à ce que tout ce passe bien.
Il s’assit
sur une chaise à coté du lit et regarda dormir Heero
avant de s’endormir lui-même, la tête posait contre
son torse.
Il pouvait entendre sa respiration calme et son
cœur battre régulièrement. Ce qui n’était
pas du tout le cas il y a quelque heure.
Le lendemain, Heero
se réveilla un poids sur sa poitrine. Il ouvrit les yeux
douloureusement et aperçut Duo assoupit contre lui.
En
essayant d’attraper le verre d’eau poser sur sa table de
chevet il réveilla Duo. Leurs regards se croisèrent.
Heero était un peu gêné.
La main de Duo
vint caresser délicatement la joue du japonais.
«
Tu m’as fait peur tu sais ? »
« Hn »
«
Tu t’imagine ce qui aurait pu t’arriver ? Il aurait pu te
violer et tu aurais pu mourir ! Je me demande à quoi tu pense
des fois.»
Heero fit la moue, il était vexé.
«
Si tu es resté ici juste pour me dire ça… tu
peux repartir. »
« Rolala, je t’ai vexé.
»
« Non c’est pas vrai ! »
Duo
attira Heero dans ses bras et le serra tendrement contre lui. Au
début Heero resta un peu tendu avant de se détendre
complètement dans ses bras.
Leurs bouches se
cherchèrent avant de se trouver dans un baiser passionnel.
Heero se cambra légèrement, gémissant. Les
baisers de Duo étaient tellement bons !
L’américain
s’allongea à coté d’Heero et le prit dans
ses bras. La tête du japonais se posa sur l’épaule
de Duo, tandis que leurs jambes s’entremêlaient.
C’est
ainsi que les infirmières les retrouvèrent. Enlacé
l’un contre l’autre…
***Épilogue***
Heero se réveilla doucement avant de s'apercevoir que Duo
n'était plus avec lui, à la place se trouvait une
lettre avec écrit Pour Heero.
Il l'ouvrit sans
précipitation et commença à la lire. Une boule
au ventre.
"Cher Heero
Je tiens à te dire
ses mots qui me pesent depuis quelques temps déjà.
La
première fois que je t'ai vu entrer dans l'université,
ton air froid m'a donné l'impression d'une personne snob qui
nous prenait de haut.
Je t'ai tout de suite détester
même si alors je ne te connaissais pas.
Quand mes amis
m'on dit que jamais je n'arriverai à sortir avec toi j'ai
craqué et j'ai parié avec eux que je pourrai même
tenir une semaine.
Mais ce à quoi je ne m'attendais pas
c'est à mieux te connaître, à voir ce qu'il y
avait sous l'épaisse couche de glace qui t'entourait.
Quand
j'ai comprit que je commençais à m'attacher à
toi, j'ai prit peur.
Une mauvaise expérience sans
doute, il y a longtemps je suis tombé amoureux de Wufei, tu ne
le connais pas et tant mieux.
J'ai crut au grand amour, comme
dans les livres, j'étais prés à tout pour lui
mais malgré ça il m'a trompé.
Je n'étais
pas prés à retenter l'expérience de sitôt
et pourtant...
Après avoir cassé avec toi, j'ai
longtemps réfléchi et même si tu n'étais
plus là avec moi, je ne pouvais pas m'empêcher de penser
à toi.
Quand tu es venu habiter chez nous c'était
trop. Tous les sentiments que j'ai essayé de refouler sont
revenus au triple galop.
Le pire je crois à été
de voir ce mec te toucher, toi! Il n'avait pas le droit, tu es à
moi.
Enfin c'est ce que je n'arrête pas de me dire même
si je sais que c'est faux. Une chose est sur la prochaine fois que je
le voit je le tue.
Je regrette de ne pas avoir su te garder
près de moi, il me reste encore l'espoir que tu me
pardonne.
Je t'aime
Duo"
Heero regarda la
lettre les mains tremblantes. Il fallait qu'il lui dise, qu'il lui
dise que ses sentiments étaient réciproques. Il était
vraiment touché par ce que Duo lui avait écrit.
Il
prit son portable et envoya un sms à Duo.
"Baka"
Il
sourit, il espérait que Duo comprendrait, et se rendormit
assez vite, fatigué par sa crise. Pendant ce temps Duo
recevait le message un sourire au lèvre.
Il sauta dans
un taxi en direction de l'hôpital et monta quatre à
quatre les escaliers. C’est tout essoufflé qu’il
arrive dans la chambre d'Heero.
Mais son élan fut coupé
court quand il vu dormir Heero comme un bébé. Il
s'approcha et lui caressa les cheveux doucement en l'embrassant sur
le front.
Il était tellement mignon et avait l’air
de si bien dormir qu’il préféra le laisser. Alors
qu'il s'apprêtait à partir, il senti quelque chose le
tiré par le bras, il se retourna et sourit.
Heero mal
réveillé le retenait par le bras, ses yeux entrouvert,
une prière muette sur ses lèvres.
"Reste"
Duo
lui sourit avant de l’embrasser sur la bouche. Un simple baiser
mais très important pour eux. Il se recoucha à coté
d'Heero, une place qu'il n'aurait jamais du quitté.
Owari
Yunalesca