Un papillon au pays des dragons.



Disclaimer : Tout est n’a moi, on ne touche pas.

Rating : M

Mise en place : Imaginez un japon à notre époque mais où les légendes ont une place importante.

Merci : A Aceituna. Mais aussi merci à Cendre, qui me donne l’inspiration et grâce à qui cette histoire c’est créé.

Attention ! Scène explicite ! Signalé pour ceux qui veulent la passer par au début et à la fin.





Chapitre 1





Nous nous retrouvons quelques semaines plus tard, la nuit, une nuit plutôt intéressante d’ailleurs. Sakuya sortait en effet de l’hôtel pour la troisième fois alors que la soirée ne faisait que commencer. Trois clients déjà, dont un habituel, un couple et une âme errante qui c’était perdu innocemment dans le quartier chaud, enfin… Le prostitué ne traînait pas en plein centre du quartier mais un peu plus loin, sur le bord de la route. Il sourit, marchant tranquillement, se rattachant les cheveux et refermant ‘convenablement’ son kimono. Trois bons clients… il était aux anges. Surtout son petit couple, qui était aussi des habituels et avec qui il s’entendait plutôt bien d’ailleurs. Il repassa devant les lampadaires essoufflés, s’isolant volontairement. De toute façon, ça réputation n’était plus à faire. Tout le monde savait que le prostitué qui ressemblait à une femme traînait du côté de la route. Il marchait en regardant le ciel, passant sa main sur son ventre. Il avait encore les sensations de l’orgasme de son partenaire en lui, sentant encore la chaleur du liquide brûlant et des coups. Son regard se baissa lorsqu’il entendit une voiture et un sourire éclaira de nouveau son visage. La route n’était pas du genre à être fréquenté… sauf par ceux qui savait, se qui signifiait qu’il allait très probablement avoir un nouveau client. Il continua cependant à marcher, mais comme prévu, la voiture s’arrêta, cependant pas au niveau du chauffeur. Il eu alors tout le plaisir d’observer la magnifique limousine blanche qui se présentait devant lui. Son sourire se fit plus coquin alors qu’il se dirigea vers la fenêtre qui venait légèrement de s’ouvrir. Il se pencha négligemment, laissant son haut bien échancré et les formes de son dos et de ses fesses largement mit en avantage. Il le voyait de face, mais pouvait, s’il le voulait, analyser totalement l’homme.

« - Montez » Il entendit seulement la voix mais ne vit pas le visage de son potentiel futur client. Il ne se fit pas prier et ouvrit la porte pour monter. Il s’assit sur la banquette arrière, croisant naturellement les jambes et regarda autour de lui. Etrange…. Il n’y avait personne…. Le prostitué n’en fit pas mesure alors que la voiture démarra.

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Ils roulèrent un moment et le jeune androgyne calculait le nombre de clients qu’il aurait pu avoir pendant ce laps de temps… Mais vu les moyens de son nouveau supposé client, il allait sûrement gagner plus. Au pire, il demanderait une compensation.

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Une heure plus tard, il arriva devant une grande… non, immense, bâtisse… Le chauffeur, enfin, il supposait, s’arrêta devant ce qui semblait être la porte principale. Un domestique ouvrit la porte.

« Suivez moi »

Sakuya sourit à l’homme et le suivit. Il regardait tout autour de lui. La maison était grande et finement décorée. Il allait vraiment gagner son beurre ici. On le conduisit jusque dans une pièce.

« Patientez ici » Le serviteur s’inclina légèrement face à lui en ouvrant la porte. Saku pénétra dans se qui sembla être une chambre et fit le tour de la pièce. Sur le lit était posé des vêtements qui attirèrent sa curiosité. Il s’approcha et constata que les dits vêtements étaient pour une femme, et plutôt de très beaux vêtements. Délicatement, il les prit entre ses doigts.

« Ils sont pour vous » Une voix sans émotion, Sakuya sursauta, pensant être seul. Il vit alors un jeune homme d’un peu moins une vingtaine d’années, d’environ 1m89, assez bien, voir très bien battit, de long cheveux noirs attachés en catogan. Son visage avait des yeux bridés d’un noir intense, perçant et calculateur…

« Et en quel honneur ? » Demanda Saku.

« Et bien, je souhaiterai vous voir dedans tout simplement. N’êtes vous pas un prostitué ? »

« Si, et par conséquent, je ne fait rien gratuitement. »

« Ne vous inquiétez pas pour ça. » L’homme inconnu sortit. Sakuya se déshabilla, se qui fut rapide vu se qu’il portait, et regarda le kimono de plus près. Un kimono traditionnel ! Il fut plutôt surpris, il ne savait pas du tout mettre ce vêtement… On frappa à la porte. Nu comme un verre, il ne se rhabilla cependant pas.

« Entrez » La porte s’ouvrit sur une femme à genoux.

« Le maître m’envoie pour vous aider. » Le prostitué sourit.

« Je veux bien ». La jeune femme se leva et rougit légèrement en le regardant. Même nu, si ce n’était un détail significatif, il ressemblait à une femme. Il était taillé avec grâce et souplesse. La femme s’approcha de lui et prit la première partie du kimono pour lui mettre. Elle tira sur les bords devant pour l’ajuster puis commença la plus longue partit de l’habillage. Vint ensuite le tour de l’obi, la ceinture composée de plusieurs parties.

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L’habillage dura en tout vingt minutes et une glace lui fut apportée. Il se regarda dedans et un sourire en coin apparut sur ses lèvres. Il ressemblait à une geisha…

« Auriez vous de quoi me coiffer et me maquiller ? »

« Oui » Et immédiatement, comme si c’était prévu, on apporta un coffret. Il l’ouvrit et ses yeux brillèrent de plaisir. Il y avait de tout pour se coiffer, maquiller, arranger.

« Avez vous besoin d’aide ? »

« Non merci, je préfère me débrouiller seul »

« Bien » Elle s’inclina et sortit alors que Sakuya prit un peigne et commença à se préparer.

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Trente minutes plus tard encore, l’androgyne était enfin près. Il avait attaché ses cheveux en un chignon retenu par des épingles à cheveux magnifiques, quelques mèches tombant légèrement, savamment étudié pour faire un effet naturel très réussi. Il s’était également maquillé légèrement les lèvres et les yeux. Son teint était assez pâle, pas besoin de le blanchir encore.

Il regarda autour de lui et alla s’admirer devant le miroir.

« Magnifique » Dit la voix de son hôte.

« Pour votre plus grand plaisir » Répondit Sakuya en se tournant face à lui.

« Parfait monsieur Mitsushi »

« Sakuya »

« Pardon ? »

« Appelez moi Sakuya »

« Bien » répondit-il en souriant. « Suivez moi »

« Tout vos désirs sont des ordres » Il s’inclina légèrement, par jeu et suivit l’homme dans une pièces juste à côté, apparemment un bureau ou un salon de thé. Son hôte s’assit et Sakuya fit de même, à genoux, en face de lui, après qu’il lui est indiqué sa place.

« Vous devez vous demander pourquoi vous êtes ici. »

« Pas tellement, je connais mon métier et vous aussi. »

« Justement, vous n’allez pas faire votre métier traditionnel. »

« Alors expliquez moi. »

« Oui, mais avant, voulez-vous du thé ? »

« Volontiers. » L’homme aux cheveux noirs appela un serviteur et fit demander un thé vert. Saku lui, les mains sur les cuisses, attendait qu’on daigne enfin lui expliquer le pourquoi du comment.

« Bien, alors je vous explique. J’ai un fils, seulement ce fils n’ose pas s’avouer son attirance pour les hommes, malgré de nombreux regard et une habitude à repousser les femmes. »

« Et donc ? »

« Et donc je voudrais que vous le séduisiez. »

« S’il veut faire croire qu’il ne veut pas des hommes il ne viendra pas vers moi »

« C’est pour ça que je vous est choisit vous parmi tant d’autre. »

« Parce que j’ai le physique d’une femme ? »

« Exactement. Je veut que vous le séduisiez en tant que femme et qu’ensuite, au moment de conclure, vous lui montriez que vous étés en réalité un homme. Je veux que vous lui montriez que les femmes ne sont pas forcément à repousser, mais aussi que vous lui fassiez avouer qu’il est attiré par les hommes.»

« Je ne peux pas faire correctement ce que vous me demandez en une heure. »

« C’est pour ça que je veux que ça se fasse en plusieurs jours. »

« J’ai un travail et des clients à satisfaire » Dit il avec une petite voix coquine.

« Aucun d’eux ne vous payera autant que je le ferrai. »

« Serriez vous près à payer la somme que j’aurais pu gagner, plus celle que vous me devrez en tant que client ? »

« Oui, même plus. »

« Ah oui ? » Le thé arriva à ce moment-là. Le serviteur posa le plateau sur la petite table devant eux et se retira en s’inclinant. Sakuya prit sa tasse, souffla dessus et but doucement, attendant la réponse à la question qui n’en était pas vraiment une.

« Oui »… bonjour la réponse, ça aidait pas vraiment…Le maître de maison prit lui aussi une tasse et but tranquillement. Il avait réussi à éveiller la curiosité de Saku qui espérait en savoir un peu plus. « Vous aurez un budget illimité afin de plaire à mon fils. Vous serez payé le double de votre tarif habituel pour chaque heures passées en sa compagnie, et le tarif habituel pour le reste du temps que vous passez loin de chez vous. »

Sakuya réfléchit… l’homme était près à le payer un prix pharamineux pour l’avoir à ses services. Il se demanda vaguement s’il n’était pas en train de rêver. L’occasion était trop belle, il devait y avoir un problème.

« Où se trouve l’arnaque ? C’est trop beau pour être vrai… vous proposez l’eldorado à un prostitué, où se trouvent les point négatifs ? » Il reposa sa tasse et ajusta légèrement le tissu de son habit. Le kimono c’était beau mais pas très confortable quand on n’est pas habitué.

« Savez vous qui je suis ? »

« Un homme qui, comme beaucoup, demande mes services. » Il avait dit ça d’une voix légèrement ironique.

« Oui… mais mon nom est Kawasaki. » Sakuya eu un beug…. Kawasaki….La famille la plus puissante du japon…. LA famille de yakuza…

« Je vois… » Mais l’homme était jeune, très jeune, trop jeune, pas encore majeur, alors comment pouvait il être le chef de se clan… Et surtout, beaucoup trop sexy… Enfin… mit à part ça, un souci le chagrinait…. Il devait avoir une de vingtaine ans. Qu’il est un fils à cet age ok… Mais il devait être très très jeune… Cinq ans au grand maximum.

« Mais vous devez vous doutez que je ne fais pas dans la pédophilie… » Tout au long de son raisonnement, il l’avait fixé, buvant de temps en temps. L’homme lui le regardait aussi, mais Sakuya avait l’impression qu’il lisait en lui, que ses yeux noirs le sondait de tout son long….

« A aucun moment je n’ai dit que c’était un enfant. Et puis, il n’y a pas de pédophilie pour quelqu’un du même âge. » Sakuya resta silencieux quelques instants. Avait il compris qu’il n’était pas du tout majeur lui non plus ? Pourtant, il faisait plus que son âge.

« Je serais le seul juge. Travailler pour vous, surtout ce que vous me demander peut-être très dangereux… Mais je n’ai rien à perdre… » Par cette phrase il donnait une demie réponse qui incita son interlocuteur à approfondir.

« Vous vivrez dans la maison principale, avec lui, en tant qu’invité. Nous vous trouverons un prétexte. Demain soir il y a une soirée. Vous entrerez en contact avec lui à ce moment-là. D’ici là, et si vous accepter, je vous donne de quoi faire vos courses. Alors ? »

Saku réfléchissait, silencieux. On allait lui offrir une vie de luxe, mais sa vie allait être mise en danger… Mais vu sa situation…

« J’accepte ! » Dit-il finalement après quelques minutes de réflexion.

« Parfais. Une voiture avec chauffeur sera mise à votre disposition et il fera les cou… »

« Non »

« Pardon ? »

« Je fais mes courses seul. »

« Soit » Il posa alors une carte de crédit sur la petite table. « Vous avez un compte à votre nom. » Il posa ensuite un papier. « Et voici votre code ». Le sourire de Sakuya s’illumina. « Vous avez jusqu’à demain 16h pour tout régler. On viendra vous chercher chez vous.

« Très bien… parfait même… et en attendant ? » Vu qu’il était cinq heures du matin.

« Vous avez le choix. Vous pouvez dormir ici ou bien rentrer chez vous. »

« Je préfère rentrer s’il vous plait. »

« Très bien, comme vous voulez. » Kawasaki se leva, montrant que l’entretient était terminé. Sakuya fit de même, embarquant la carte et le code puis le suivit.

« Il va de soit que vous ne m’avez jamais parlé et que vous allez devoir changer vos habitudes. »

« Hors de question. »

« Et pourquoi ça ? »

« Il est hors de question que je change quoi que se soit. » Il semblait en position de force, alors il ne se gênerait pas pour imposer ses conditions.

« Mais vous allez aller à une soirée organisé, et vous rencontrerez des gens d’une autre classe que la votre. »

« Je ne vois pas en quoi ma classe vous dérange, puisque vous faite appel à moi. Mais ne vous inquiétez pas, je connais mon métier, ayez confiance. »

« Je ne vous accorderais jamais ma confiance mais soit. Cependant au moindre écart, vous le regretterez amèrement » Il avait dit ça sur un ton froid et s’en pitié, qui indiquait que ce n’était pas des paroles en l’air. Le prostitué acquiesça pourtant.

« Ne vous inquiétez pas » Ils se dirigèrent vers la sortie. Le maître des lieux l’accompagna jusqu’à la voiture. On lui ouvrit la porte et il s’y engouffra et ouvrit la fenêtre une fois que la porte fut refermée.

« A demain » Dit-il d’une voix sensuelle. Son hôte ne l’écouta pas et fit demi tour, retournant dans la maison.

Deux heures plus tard, vers les sept heures, Sakuya commença à fatiguer un peu, mais il avait encore pas mal de chose à faire. Il ne se changea pas, il aimait bien le kimono, ça le mettait assez bien en valeur, accentuant sa féminité. Il partit donc se promener dans les endroits où il savait qu’il trouverait ses clients habituels. Quand il en croisait, il leurs expliquait qu’il partait en vacances. Beaucoup furent déçus mais bon, peu lui importait.

Deux heures après encore, il rentra chez lui et décida de dormir un peu. Il allait avoir une dure journée. Faire les magasins, ce n’était pas de tout repos.

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Il se réveilla tout juste trois heures plus tard frais et dispos. Il avait perdu depuis longtemps l’habitude de dormir beaucoup. Après un yaourt mangé sur le pouce, une douche et trente minutes de préparation, il sortit, carte de crédit en main.

Il partit directement vers le centre de la ville, là où se trouvaient tous les magasins, à pieds, vu qu’il n’avait pas le permis. Vingt minutes plus tard, il se retrouva dans la rue commerçante. Lieu où quasiment tout le monde le connaissait vu qu’il y passait le plus clair de son temps chaque jour. Pour les vendeurs, c’était la jeune fille plutôt étrange qui achetait toujours beaucoup. Il alla dans un premier magasin chic où il avait l’habitude d’aller. Oui, parce que Sakuya s’habillait toujours chic et à la dernière mode. La plupart de l’argent qu’il gagnait la nuit allait dans des vêtements. Alors forcément, quand il entra dedans, il fut accueilli avec de grands sourires. Immédiatement, un magnifique jeune homme habillé avec classe alla le voir. Son vendeur particulier. Il avait demandé un homme… quoi de plus naturel pour une femme n’est ce pas ? Il passa plus d’une heure dans ce même magasin, à essayer tout un tas de vêtements, et ressortit avec trois sacs pleins. Il alla ensuite dans un autre magasin, puis un autre, et encore un autre, comblant le temps qu’il lui restait ainsi, faisant largement chauffer la carte de crédit. Il acheta parmi tout le reste, plusieurs robes de soirée, chaussures allant avec, et un superbe ensemble pour la soirée, modèle unique, de grand couturier. Il prit aussi plusieurs mallettes de maquillage et d’accessoires de coiffure. Il alla également acheter sa drogue et les différentes colorations pour ses cheveux ainsi que des produits pour ses lentilles.

Il retourna chez lui vers les 15h30, prépara son sac rapidement, prenant quelques affaires qu’il avait déjà, sa drogue et enfin un cadre photo avec une femme dessus.

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A 16h pile, alors qu’il était à la fenêtre en train de fumer un peu, une voiture plutôt chic, qui n’avait absolument rien à faire dans ce quartier à cette heure-ci, s’arrêta devant chez lui et un homme, qui allait parfaitement avec la voiture en descendit. Après un coup d’œil sur l’endroit où il se trouvait et une visible grimace de dégoût, il alla sonner chez l’androgyne.

« C’est ouvert, premier étage » Le conducteur leva les yeux pour regarder l’homme.

« Montez, j’ai besoin d’un homme fort et courageux pour porter mes affaires. » En disant ça, il avait légèrement découvert sa jambe et son épaule.

« Bien mademoiselle. » Il entra et alla frapper à sa porte. Sakuya écrasa sa cigarette. Il ne planait pas trop et avait donc les idées totalement claires. Il se sentait juste bien.

« Entrez » Dit-il en s’effaçant après lui avoir ouvert la porte, montrant les très nombreux paquets. Le chauffeur dut s’y prendre à plusieurs fois pour tout charger, le prostitué, lui, regardait, où plutôt, matait les fesses apparemment ferme. Malheureusement, ses vêtements noirs cachaient le reste de son corps assez bien.

« Mmm, vous avez l’air…délicieux. » Sakuya s’approcha de l’homme qui prenait les deux derniers paquets. Il le retint en posant son pieds sur un des sacs, sa jupe s’ouvrant largement, dévoilant des jambes fines. Le vigil resta immobile, ses yeux remontant le long de la courbe, allant jusqu’à l’endroit où le tissu recommençait à couvrir son corps, c’est à dire tout en haut de sa cuisse. Mais les ordres étaient clairs. Il fallait juste récupérer le ‘paquet’ et rentrer, pas d’écart pendant le travail. Pourtant, Sakuya était d’un autre avis et voulait se mettre l’homme dans la poche. Il se redressa et alla près de lui, posant ses mains sur son torse. Il alla près de son oreille de l’homme et murmura d’une voix chaude.

« J’aimerai vraiment goutter » Le chauffeur ne bougeait plus, réfléchissant. La demoiselle devait être ramenée, mais rien ne disait dans les ordres qu’il n’avait pas le droit de la toucher. Mais son patron allait l’étriper… Mais… il n’en saura rien… si elle ne lui disait pas… Les mains expertes du prostitué défaisaient les boutons de la veste, puis de la chemise, tout en se frottant à lui.

Le pauvre conducteur ne tint plus et se redressa pour lui dire de s’arrêter. Seulement, Sakuya le fit taire en posant ses lèvres fines sur celles plus épaisses de son ‘ami’. Il était peut-être hétéro, mais vu la ressemblance qu’il avait la gent féminine…

Sakuya avait une idée bien précise en tête. Quoi de mieux que d’avoir un homme de main dans la poche, histoire de se faciliter la vie chez les Yakuza. Alors que sa langue caressait ses lèvres, l’homme n’ayant toujours pas réagit, Saku le poussa contre le canapé, le faisant asseoir après avoir rapidement dégrafé son pantalon et tiré dessus, boxer avec. Les vêtements tombèrent sur ses chevilles alors que Sakuya c’était assis à califourchon sur lui, forçant le passage de ses lèvres.

Il obtint l’autorisation de pénétrer à l’intérieur. Il fit alors devenir le baiser plus sauvage. Il glissa une main sur la peau de son torse, magnifiquement formé de son ‘partenaire’. Ses doigts allèrent se perdre au niveau de la petite pointe rose, déjà rendu dur par l’excitation. Il le prit alors entre ses doigts et tira doucement dessus, le faisant rouler entre ses doigts.

« Aaaah » L’homme en noir gémit légèrement contre les lèvres souriantes de l’androgyne alors qu’il alla mordiller son oreille, son autre main glissa le long de son torse, puis de son ventre, caressant les belles formes des abdominaux avant d’aller effleurer du bout des doigts le cœur du désir, largement au garde à vous. Il fit quelques petites caresses, juste en effleurant le bout rougie, souriant d’entendre la respiration précipitée de l’homme. Sa langue chaude commença alors sa descente, passant sur sa mâchoire, faisant négligemment les contours, puis arriva sur son cou, le mordillant légèrement, arrachant un nouveau gémissant. Il se dit qu’il avait quasiment réussit son coup et il continua sa descente, allant prendre un des tétons entre ses lèvres, sa langue jouant avec, le faisant rouler tirant dessus, suçotant, passant à l’autre avant de recommencer à aller vers le bas, passant sur ses abdos, les retraçant encore une fois, laissant une trace brûlante après son tracé.

Alors avancé toujours, il sentit le pauvre homme qui subissait ses assauts frémir d’anticipation. Il arriva enfin à la source. Il souffla doucement dessus et vit les mains de l’homme se serrer sur l’accoudoir à s’en rendre les jointures blanches.

Sans prévenir alors il le prit en bouche profondément, jusqu’au bout. L’homme cria de surprise, étouffant ensuite un nouveau gémissement de pur plaisir lorsque Sakuya commença un long et lent mouvement de va et viens. Il sentait le membre palpiter sous ses lèvres, contre son palais. Le mouvement était si lent qu’il le faisait gémir de frustration. Il alla alors juste au bout et se mit à faire de tout petit vas et viens, le prenant en bouche comme une sucette savoureuse, faisant tourner le bout qui pleurait déjà légèrement.

« Aaaaah…. Ouiiiii….. »L’homme n’en pouvait plus, c’était trop bon. Il commença à bouger les hanches, mais Sakuya en décida autrement et posa ses mains sur sa taille pour l’immobiliser. Sans prévenir alors il accéléra, le prenant à moitié, faisant jouer la pression de ses lèvres, faisant de rapide vas et viens.

« Je… » Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase que Saku sentit le membre prit d’un petit spasme et il se vida en lui, le corps tendu. Sakuya avala le tout sans rien dire, écoutant le souffle court de l’homme. Il nettoya son membre à petits coups de langues qui le fit frissonner. Le prostitué se redressa, un grand sourire sur le visage, passant sa langue sur ses lèvres.

« Délicieux, comme prévu. On y va ? » Dit-il en s’asseyant de nouveau à califourchon sur lui, refermant sa chemise boutons après boutons. Le chauffeur reprenait doucement ses esprits, alors que Sakuya serrait sa cravate et lissait les plies de sa chemise. Il posa ensuite un rapide baiser sur ses lèvres et se leva. Le regard jusqu’à présent vague du conducteur se fixa sur lui et il se leva avant de laisser le rouge colorer ses joues, se rendant compte que lui aussi le fixait, ou plutôt, regardait l’intimité du vigil encore découverte.

« Encore ? » Murmura le prostitué, se rapprochant de lui une nouvelle fois. Mais cette fois, il eut le courage de le repousser.

« Nous sommes déjà en retard » Il remonta son pantalon et l’attacha rapidement, se rhabillant. Sans rien dire, il prit les paquets et descendit.

Le sourire de Sakuya disparus légèrement alors qu’il était sur le seuil de la porte de son appartement. Il regarda un grand cadre avec toujours la même jeune femme et le caressa du bout des doigts.

« Je te promet d’être sage » Dit-il avec un sourire nostalgique. « Je reviens bientôt » Et il sortit, fermant la porte de son appartement, descendant les escaliers et alla dans la ruelle pour cacher ses clés, toujours au même endroit. Peu importe le temps qu’il partait, les clés étaient en sécurité.

Il soupira et alla à la voiture, souriant de nouveau au chauffeur, montant dans la limousine. On referma la porte, puis elle démarra, direction une des demeures du maître…

Maintenant, il s’était engagé… et la marche arrière n’était plus possible… Pour le meilleur… ou le pire…

A suivre