Chapitre 3



Anniversaire



Bien, nous sommes le 15 juillet mon anniversaire, je suis super méga stressé en plus ça fait une semaine que je dors très mal et pourquoi ? Je rêve de ce baiser que j’ai échangé avec lui et ça me hante, et d’un autre coté je me fais du souci car je l’avoue cela ma vraiment plus et ce qui me fait le plus peur. Je suis devant ma glace entrain de m’observer et je me demande ce qui peut l’attirer chez moi, je me trouve trop petit j’ai quand même la chance d’avoir un visage fin enfin (celui d’une fille) et assez agréable a regarder; brun et mes cheveux mi long sont tout le temps en bataille on dirait que je viens de sortir du lit, mais ce que j’aime le plus ceux sont mes yeux d’un vert intense avec de grands sourcils noir. Je suis tiré de ma contemplation par les cris de mon père, comme si j’étais sourd. Je me dépêche de descendre dans le salon il est la habillé comme si il allait voir le ministre de la magie.

- Mon fils voila le jour tant attendu, et je voulais te dire que je suis très fièr de toi. Pourquoi il me dit qu’il est fière, et puis mon regard est attiré par ce qu’il tient dans la main ceux sont les résultat d’examens.

- Je peux les voir ! Dis ai-je en tendant la main.

- Bien sur ! Je lui arrache pratiquement la feuille, et je suis heureux j’ai mon diplôme. J’avais travailler dur pour avoir cela je suis fière de moi. Et mon bonheur est coupé par mon père qui me dit qu’on ne va pas tarder à aller au manoir.

Sur le chemin j’avais l’impression d’aller à l’abattoir, mais surtout à cause de mon père qui me mettais la pression. De toute manière je n’écoute que la moitié.

- J’ai invité toute la bonne société, alors soit très polie! Qu’est - ce qu’il peut être lourd je me fiche royalement de sa haute société, j’ai d’autres choses à penser.

La voiture se gara à l’arrière du manoir, en entrant dans le parc je remarquai qu’il y avait beaucoup de monde et de voiture.

- Alex arrête de rêver et vient le Comte t’attend !

Il commence vraiment a me gonfler le vieux, il m’emmène devant une grande porte, tape et rentre. Il se croit chez lui ou quoi ? La pièce et très vaste on dirait un petit salon, la seule chose qui me plait c'est la couleur d’un bleu très pale.

- Bonjour ! C’est bon je crois que mon cœur est parti faire un tour, j’ai eu la peur de ma vie. Je ne suis pas encore retourné et je le fait mais lentement. Au centre de la pièce se tient un homme, grand avec de longs cheveux blond avec un très beau visage des yeux en amandes de couleur améthyste.

- Heu bonjour a qui ai-je l’honneur? Pathétique il tremble de la tête au pied et ça ce dit grand homme, tu parle.

- Pardonnez moi, je me nomme Fye D right. Je suis un ami intime du Comte. Il a un nom bizarre, il doit aussi être d’origine japonaise comme le comte.

- Enchanté de vous rencontrer je suis monsieur Parker et voici mon fils Alex. Mon père ! Tant que c’est un ami du Comte tout va bien, j’ai raison il est vraiment pathétique. Et puis pourquoi il me fixe comme ça le blondinet?

- Donc c’est toi Alex, Chel ma beaucoup parlé de toi, tu va être le futur calice ? Il a la même façon de parler que le Comte et c’est très stressant.

- Oui je suis très fière que mon fils ait été choisi par le Comte ! Et il ose dire ça comme ça. Mais le petit blondinet n'a pas l’air très d’accord puisqu’il regarde mon père comme si il allait le tuer sur place.

- Si vous le dite ! Ouille sa voix a changer de ton, on dirait un iceberg. Bien, monsieur Parker ! Chel ma fait part de vous dire de le rejoindre dans son bureau. Et ne vous inquiétez pas pour Alex il reste avec moi.

- D’accord, et reste calme. Comme si j’étais un malade mentale et il repart encore tout fière.

- Puis - je être franc ? Il a l’air très sérieux d’un coup le blondinet.

- Oui !

- Votre père a l’air d’un gros con ! La je suis sidéré, tiens il me fixe je crois qu’il attend ma réaction et elle ne tarde pas a arrivé. Je me met a rire, ça faisait longtemps que je n’avais pas rigolé comme cela et ça fait du bien.

- Je m’excuse pour ma franchise.

- Non, vous n’avez pas a vous excuser. Vous avez raison c’est un gros con. Il remonte beaucoup dans mon estime et puis il a l’air gentil.

- Bien ! Viens assis toi, on va discuter un peu.

- Alors ton diplôme?

- Je vais être très claire monsieur Parker, à partir du moment ou Alex soufflera ses bougies il sera à moi. Vous n’aurez plus aucun droit sur lui.

- Je comprend chère Comte, mais il est quand même mon fils.

- Cela m'est complètement égal ce soir il sera mon calice.

- Ce soir ? Cela n’est pas précipité,

- Allons monsieur Parker nous savons très bien que vous vous en fichez de votre fils, et qu'il n'y a que l’argent qui compte ?

- Peut être, mais vous l’achetez bien mon fils!

- Oui et j’ai hâte d’être à ce soir, je suis très impatient.

- C’est très malsain la façon dont vous parler de mon fils.

- Peut être ! Mais c’est ce qui était prévue, alors ne vous mettez pas en travers de mon chemin. Pas entre un vampire et son futur calice, ça pourrai vous coûtez plus que votre fils.

Je suis resté plus d’une heure a parler avec Fye et je m’entend super bien avec lui, et je crois qu’il a essayé de me mettre à l’aise. Il m'a dit aussi qu’on se verrait très souvent car il voit beaucoup Chel, il m'a aussi dit qu‘ils étaient des amis d‘enfance.

- Dit Alex tu connais toutes les personnes qui ont été invités?

- Pour être franc je n’en connaît aucune, ceux sont tous des amis de mon père.

- Et toi tu doit avoir des amis de collège ?

- Oui une, mais mon père na pas voulut que je l’invite. D’un coup je sens une vague de tristesse m’envahir, Alyson me manque vraiment. Fye qui est à ma droite se déplace et s’assoie à coté de moi, il a un regard si triste comme si il comprenait ma douleur, mais je dois me faire des idées.

- Ne sois pas si triste Alex tu va la revoir ton amie ! Pourquoi ils ont tous cette manie de me parler en me regardant dans les yeux et me caresser la joue, c’est très gênant et en plus ça me fais rougir comme pas possible. Mais le fait qu’il me caresse le joue avec tant de tendresse ne me donne pas les même sensations qu’avec Chel.

- Tu veux peut être que je t’aide Fye ? Oulala cette voix je la connais, mais c’est la première fois que je l’entend de cette manière. A mon avis Chel est vraiment en colère.

- Ne sois pas si jaloux Chel, je ne faisais que le réconforter, ce n’est pas tout les jours qu’on a dix huit ans ! Chel na pas l’air très d’accord, mais il détache son regard de Fye pour le poser sur moi. Et la l’image de son baiser me revient en mémoire, et bien sur je rougis et il sourit. Je crois que je vais vraiment faire un meurtre. Je ne sais pas si c'est par folie ou par héroïsme je me redresse et je le fixe dans les yeux.

- Quand ce sera fini ce duel de regard vous m’appelez ! Béni soit tu Fye, Chel arrête de me regarder et se tourne vers lui.

- Arrête tes âneries, et rend moi service amène Alex au deuxième

- D’accord, viens Alex ! Je ne comprend rien, mais je suis Fye a travers un dédale de couloir. On finit par arriver dans une petite chambre rien de bien passionnant.

- Tu te demande pourquoi on est dans cette petite chambre ?

- Un peu oui !

- Et bien c’est juste pour que tu te change.

- Pourquoi mes habit ne sont pas bien ? Le costume que je porte a coûté

très cher a mon père.

- Ce n’est pas cela mais Chel serait très content que tu portes les habits qu’il a choisit pour toi.

- Bien je suis d’accord.

- Ils sont sur le lit, je te laisse je t’attendrais dehors.

Je commence à me dévêtir et prend les habits qu’il a sur le lit, a en déduire par la texture ça doit être très cher. Il y a une chemise blanche a col très bas c’est la première fois que j’en voit comme cela et en plus elle est en soie, puis il y a un pantalon en lin aussi de couleur blanc, il doit aimé cette couleur. Après avoir enfiler les vêtements je me regarde dans le grand miroir, ce n’est qu’a ce moment la que je me rend compte qu’il y a un magnifique dragon dans mon dos d’une couleur bleu pale. Je suis tiré de ma contemplation pas Fye qui m’appelle.

- Tu a finis Alex ?

- Oui j’arrive ! Je sors et Fye reste sans rien dire, il ne fait que m’observer.

- Il y a un problème ?

- Non je me disais juste que tu étais magnifique ! Et bien sur je rougis, ils ont tous un don pour me mettre dans l’embarras. Chel a vraiment bon goût !

- Arrêtez ! Ca me met dans l’embarras ! Dis - ai - je toujours aussi rouge.

- Allons Alex tu apprendras à apprécier les compliments a leur juste valeur.

- Peut être, et si on y aller ?

- Bien sur, vient suis moi.

Finalement nous débouchons dans le grand salon ou nous attendent tous les invités. Mon cœur bat la chamade c’est vraiment horrible, je jette un coup d’œil aux gens c’est bien car de la ou je suis eux ne me voient pas. Je repère vite mon père qui discute avec un homme qui venait souvent à la maison, un gros abruti, enfin ceux sont les sois disant « amis » de mon père. Je redescend sur terre en sentant quelque chose me chatouiller l’oreille c’est normal c’est Fye qui est entrain de me parler.

- Chel ma dit de te dire que tu devais le rejoindre dans le parc il aimerait te parler avant que cela ne commence !

Il me montre le chemin qui mène au parc qui est derrière le manoir. Chel est là assis sur un petit banc en pierre, je m’approche mais aucun mots n’arrive à sortir de ma bouche. Puis il se tourne vers moi et comme à son habitude il me fixe pendant un petit moment, et bien sur sans surprises je rougis et là encore il sourit ça commence à m’énerver donc je décide de dire quelque chose.

- Vous vouliez me voir ?

- Oui ! Mais avant tout je tiens à te dire que tu est très beau dans ces vêtements et je suis heureux que tu les porte.

- Merci ceux sont de très beaux vêtements. Je suis toujours aussi rouge mais au moins j’ai réussi à répondre.

- Tu a raison ! Mais je ne t'ai pas fait venir pour ça, je sais que tu n'a aucun ami et à ton âge c’est très important d'en avoir. Donc ! La je le voit se lever et se placer à coté d’un beau rosier, je ne comprend pas ce qu’il fait. Vous pouvez sortir maintenant ! Je n’en croit pas mes yeux devant moi se tient Alyson.

- Aly !

- Alex comme je suis contente de te voir ! De joie elle se jette dans mes bras, je sens quelque chose couler dans mon cou.

- Ne pleure pas Aly !

- Je suis tellement heureuse ! Ton père m'a dit que je n'allais plus jamais te revoir.

- Quoi ? Dis ai-je en colère

- Oui et il a dit que tu ne voulais plus me revoir ! C’est vrai ?

- Bien sur que non !

· Ce n’est pas grave l’essentiel c’est que je sois avec toi, mais c’est grâce au comte ! En parlant de lui il faut que je le remercie, je me retourne et il n’est plus là.

Je ne sais pas combien de temps nous somme rester à parler, ce qui est bizarre elle ne me posa aucune question sur le comte ou autre. J’en fis tout autant sur comment le comte l’avais contacté.

Plus tard Fye est venue nous chercher pour nous emmener dans le grand salon, de nouveau une peur froide m’envahit.

- Tu est sur que sa va Alex ? Elle est gentille mais là j’ai pas très envie de causer.

- Oui ça va, je suis juste nerveux !

- Ta raison c’est important 18 ans ! Mon dieu si elle savait pourquoi je stress autant, elle ne me dirait pas ça. Je n’ai pas le temps de rajouter autre chose que mon père me prend par le bras pour m’emmener je ne sais ou.

- J’aimerais que tu parle à monsieur Magna !

- Pourquoi, je ne le connais pas.

- Raison de plus, il a un poste important.

Nous arrivons devant ce fameux monsieur Magna, il est grand et bien portant mais il a une tête d’ancien killer.

- Mon chère Julien, voici mon fils Alex ! Ce Julien me regarde avec un air qui ne me plait pas, on dirait un vicieux.

- Enchanté de vous rencontrer monsieur Parker !

- De même monsieur Magna ! Comme je déteste faire les focu ça me rappelle trop mon père. Puis je suis encore tiré de mes pensées philosophiques par l’arrivée d’un garçon qui doit avoir à peine 15 ans qui se dirige vers nous.

- Ca tombe bien que tu sois là Andrews, je te présente Monsieur Parker et Alex son fils.

- Enchanté ! Je vois que mon père et moi somme synchro pour une chose.

- Ravi de faire votre connaissance monsieur Parker ! Cet Andrews c’est peu être son fils, enfin il n'y a pas de ressemblance.

- Andrews tu veux bien aller avec Alex me chercher une coupe ! Pour qui il se prend celui là on n’est pas des amis, mais devant le regard de mon père je m’incline, alors je suis Andrews jusqu’au bar.

- Alors tu a quel age Alex ? Il a raison parler me fera peut être moins stresser.

- Je vais avoir 18 ans, on ne te la pas dit? C’est mon anniversaire !

- Je savais qu’il y avait un anniversaire, mais on ne m'a pas dit de qui. Désolé !

- Tant fais pas c’est pas grave. Et toi ?

- J’ai 15 ans. J’avais raison ! Bref nous passons la commande et une question me brûle les lèvres, il faut que je la pose.

- Julien est ton père ? Quoi j’ai dit une bêtise pour qu'il se mette à rire comme une baleine.

- Désolé, mais ta question était drôle mais non Julien n’est pas mon père il est mon amant. J’ai l’impression de mettre pris une claque, ce Julien il est vieux il doit avoir 50 ans.

- Tu a l’air un peu surpris ? Je pense que l’amour n’a pas d’age mais là c’est abusé il pourrait être son père, moi je me console Chel n’a que 25 ans.

- J’avoue oui!

- Je te rassure tu n’est pas le seul ! Et il rigole, j’hallucine.

- Ne te vexe pas, mais il n’est pas un peu vieux.

- C’est vrai comme ça, ça fait bizarre. Mais comme je te l'ai dit tu n'est pas le seul à le penser.

- Enfin l’essentiel c’est que tu l’aime. Et voilà le prix pour le roi des gaffes et décerné à « Alex Parker », je sais rien qu'en le regardant que j’ai dit une connerie. Et en y pensant je crois que c’est une union forcée, pas arrangée.

- Je m’excuse.

- Pourquoi ? Et il me demande ça comme si de rien était.

- Je crois que j’ai dit une bêtise ?

- Pas du tout, j’aime mon petit ami ! Comme c’est forcé, mais je ne vais pas le contrarier après tout ceux ne sont pas mes affaires.

- Alors tu as de la chance ! Moi à mon age je n’ai jamais eu de petit ami ! Je sais que ça ne se dit pas mais je savais que ça pouvais détendre l’atmosphère pesante.

- J'te crois pas ! Je suis content ça a l’air de le faire sourire.

- C’est pourtant vrai.

- Tu est beau pourtant ! Je suis flatté et embarrassé j’aime pas qu’on me le dise, mais je voit que je suis pas le seul a être timide puisqu’il a rougit en me disent cela.

- Merci ! Nous prenons les verres et retournons au près de mon père et Julien. Mais je ne savais pas que pendant toute cette échange on m’avait observer avec très grande attention.

Après un apéritif haut en imbécile enfin je m’assois, je n’ai pas revu Aly elle a du se trouver un garçon a son goût, je suis un peu déçu qu'elle m'ait délaissé aussi vite. Je suis assis sur ma chaise et je rêvasse, j’ai soudain très sommeil et surtout je m’ennui.

- Alors Alex ça va ? Ca fait la deuxième fois qu’il me fait peur.

- Merci Fye j’ai failli mourir d’une crise cardiaque, mais a part ça, ça peux aller !

- Tu avais plutôt l’air de beaucoup t’ennuyer !

- C’est vrai ! Et Aly n’est pas là.

- Je l’ai vue, elle était en charmante compagnie !

- Tant mieux ! Elle au moins s’amuse. Et oui et moi maintenant que j’étais seul je me suis remis a stresser.

- Chel n’est pas un monstre tu sais ! Je ne peux m’empêcher de le regarder droit dans les yeux, il me faut une vérité j’en ai besoin. Et il a l’air sincère, très sincère.

- Je sais ! Mais c’est comme ça. Le ton de ma voix précisait très bien que je ne voulais pas continué, je n’aime pas qu’on tire sur la corde sensible.

- J’ai compris. Le silence est d’or maintenant je décide de le briser.

- Vous connaissez un certains Magna ?

- Je préférerais que tu me tutoies, et oui je le connais, pourquoi ?

- Je l’ai vu tout à l’heure, avec son amant. Et j’ai trouvé…

- …qu’il était jeune ?

- Oui, je trouve ça a la limite de l’indécence. Je ne peux m’empêcher de le faire part à une personne, et j’ai compris que Fye était une personne intelligente.

- J’avoue que je suis d’accord avec toi Alex, mais on ne peux rien y faire.

- Mais c’est une union forcé ? Je voit qu’il hésite à me répondre j’aurais me fait de me taire car je suis dans le même cas.

- Oui tu as raison, le jeune Andrews et avec Magna par force. Les parents de ce garçon on demandé beaucoup d’argent a Magna et ils n’ont pas pu rembourser. Donc Magna a demandé Andrews en guise de remboursement.

- Mais c’est dégueulasse, Andrews n’avait rien à voir. Il ne fait que payer pour c’est parent. Je suis révolté je me rend compte qu’il y a pire que mon père.

- Je sais, mais Magna à un goût très prononcé pour les jeunes garçons.

- STOP! Je ne veux pas en savoir plus, ça me dégoûte trop. Je sais que je ne suis pas le mieux placé pour en juger, mais je ne voudrais pas être à sa place. Je préfère de loin la mienne, Chel n’a pas la tête d'un pervers !

- Je te rassure Chel n’est pas un pervers, mais c’est un vampire. Il fait quoi le Fye il veut me faire culpabiliser.

- Je pense que même si c’est un vampire il a l’air avoir plus de respect pour moi que Magna envers son compagnon.

- C’est un raisonnement très adulte que tu viens de faire, je sais que c’est mal ce que va faire Chel vis-à-vis de toi. Mais je ne peux rien dire, et pour le reste c’est à toi de voir.

- Quel reste Fye ?

- Tu est un garçon intelligent Alex, et pour le reste comme tu dit. Tu sera le seul qui aura le droit de juger Chel, ou de le haïr. J’avais déjà penser à tout cela et j’ai pris ma décision.

- J’y ai déjà penser Fye et je saurais quoi faire et dire le moment venu !

- Je m’en doutais que tu avais déjà penser à cela, et j’espère que tu ne haïra pas Chel. Sa voix était tellement basse et triste que j’avais l’impression qu’il essayait de se faire pardonner pour son ami et j’admire ce qu’il fait.

- Chel doit etre content de t’avoir pour ami Fye ! Moi en tout cas je le serais.

- Merci Alex je suis touché.

Enfin l’heure du repas ! Je croyais qu’il ne viendrait jamais, à table je me retrouve entre mon père et Chel que je n’ai pas beaucoup vu de la soirée, Alyson n'est pas loin avec Fye. Le repas commence à être servi à en voir il est très copieux, alors dans un profond silence nous commençons à manger. Ca fait dix minute et personne ne parle, je jette un regard a Chel et je ne m’attendais pas a ce qu’il me regarde aussi, et bien sur je rougis comme une fille devant son amoureux secret. Et je sais qu’il la senti et il a son fameux sourire en coin, mais cette fois si je répond à son petit sourire, il reste un moment a me fixer et retourne à son assiette avec ce même sourire. Je sais que c’est bête mais ça m'a un peu rassuré. Le dîner s’est fini dans le silence comme il avait commencé, je veux pas dire que personne n'a parlé oui mais à voix basse.

Après le dessert, de la musique fut mise, que des valses slow et autres. Moi bien sur je m’assois dans un coin a l’abri de tout les regards, j’avais envie d’etre un peu seul. N’empêche il n’y a que maintenant que je me rend compte qu’il y avait plus de jeune de mon âge que je ne le penser, au loin sur la piste je voit Aly avec ce garçon Brad, il a l’air gentil. Mais avec tout ça elle m'a oublié mais de toute façon je m’y attendais un peu. Puis viens le moment des slows et la il y a ma chanson, elle se nomme « keep holding on » elle a le don de me faire pleurer, je sais c'est nul pour un garçon, mais depuis la mort de ma mère je suis devenue très sensible. Je suis tiré de mes sombre pensées par une main qui apparaît dans mon champ de vision, je lève mon regard et c’est Chel, pas besoin de demander j’ai compris. Je me lève et le suis sur la piste et la chanson bat son plein. C’est la première fois que je danse un slow, il me serre contre lui les deux mains sur les hanches ni trop haut ni trop bas et moi et bien j’ai mis mes mains sur ses épaules. Je suis gauche je sais mais il m’impressionne et je suis timide, mais c'est bizarre je suis bien dans ses bras non c’est moi qui suis bizarre. Son odeur est muscé et il est doux ne me demandez pas pourquoi je le sais, disons que sa main n’a pas put resté en place. Mais je suis vite emporté par les paroles de la chanson qui me fais le même effet et tout d’un coup je me sent vraiment triste, limite au bord des larmes.

- Ca ne va pas Alex ?

- Oui monsieur tout va bien.

- Cesse de m’appeler monsieur je ne suis pas vieux, et ne mens pas je sais que ça ne va pas. Cette conversation est trop bizarre.

- J’avoue, mais c’est idiot. C’est la chanson qui me fait cette effet, je suis désolé. Je fais tout pour me défaire de son étreinte, il faut que je sorte. Il veut me retenir mais c’est au-dessus de mes forces.

- S’il vous plait. Je sais que mon ton était implorant et pathétique, mais il finit par me lâcher, dans ses yeux j’ai vu quelque chose d’indescriptible.

Je sors en courant pour me diriger vers le parc, je ne peux pas retenir mes larmes c’est trop dur. Je me laisse tomber sur un des petit banc, et je n’arrive pas a me calmer je savais que j’allais finir par craquer. Et je préfère que ce soit dehors ou personne ne me voit. Je ne sais combien de temps j’ai pleuré mais j’entend l’horloge qui sonne les douze coût de minuit, voila « joyeux anniversaire Alex ».

Je retourne d’un pas lourd dans le grand salon, toute les têtes se tourne vers moi le gâteau est posé sur la grande table avec mes dix huit bougies. Je cherche le regard de mon père qui me regarde plein de fierté j’ai envie de le frapper voir pire, je m’avance et Chel m’incite à souffler les bougies. Je ne sais pas mais j’ai un drôle de pressentiment comme si mon avenir entier était relié à ces bougies. Voila je les ai soufflé je me tourne vers mon père qui a ce drôle de regard, mais celui-ci est adressé à Chel.

- Alors un discours ! Je hais celui qui vient de dire ça. Tout le monde me fixe et je n’aime pas cela, mais je vais faire un effort je vais dire deux mots comme ça tout le monde est content.

- Tout d’abord je tiens à vous remercier pour votre présence, et je suis très heureux ce n’est pas tout les jour que l’on a dix huit ans. Comme mon discours sonne faux mais ça ne les empêche pas d’etre tous pendu a mes lèvres.

- Je pense que c’est surtout votre père qu’il faut remercier il a fait beaucoup pour vous ! De quoi je me mêle celle là, oui je vois qui c'est, c’est une amie intime de mon père. Je réalise que maintenant qu’on attend une réponse de ma part, je n’ai aucune envie de répondre je pourrais dire des bêtises.

- Allons le gâteau nous attend, et de bonnes boissons. Je remercie Chel pour cela, je sais qu’il a comprit ce que je ressentais vis-à-vis de mon père. Je retourne m’asseoir à ma table isolé, franchement je voyais mieux comme anniversaire. De toute manière je n’ai le droit de rien dire.

- Alex ! Joyeux anniversaire !

- Merci Aly !

- Ca n’a pas l’air d’aller ? Je la fixe un moment, pour etre franc je m’en fiche complètement de ce quelle peut me raconter. Je veux que cette fête s’arrête, j’en ai assez de faire semblant ce n’est pas mon genre.

- Oui je vais très bien, ne t’en fais pas et retourne avec Brad. Sur ce je me lève bien décidé à aller vers le parc.

- Mais Alex ! Je sais quelle m’appelle, mais tout cela m'ai complètement égal.

- Vous étes fière de vous Chel ?

- Parlez moi sur un autre ton monsieur Parker, vous n'étes plus en mesure de dire quoi que ce soit.

- Bien puisque c’est comme cela, je vais partir j’ai été invité à une autre soirée.

Le calme du parc me fait du bien, je me suis assis sur le même banc qui a été témoin de mes larmes. Soudain j’entend des bruits de pas.

- Je te cherchais mon fils.

- C’est pourquoi ? Je ne peux m’empêcher d’etre froid.

- Et bien je voulais te dire au revoir.

- Vous partez déjà ?

- Oui, maintenant tu appartiens au Comte. Je savais qu’il me dirait cela comme ça, mais ça ne me fais aucun effet je savais très bien qu’il ne tenais pas à moi. Maintenant j’en ai la preuve formelle.

- Alors adieu père.

- Adieu fils. Et il repart comme il est venu, c’est un monstre. Je le hais.