Je tiens quand meme a remercier l’auteur de « la vie de calice’ qui s’en sa je n’aurais pas écrite celle ci.



Chapitre 5



Un drôle de réveil



Le matin n’a jamais été mon fort, mais là je bats tout les records, le bon coté des choses c’est que c'est la première fois que je dors aussi bien depuis des mois. Je suis quand même un peu dans le cirage et puis j’ai comme une drôle de sensation, c’est assez étrange je sens comme une présence mais pas autour de moi. C’est dur à expliquer c’est comme si je sentais une présence a l’intérieur. Je sais que c'est assez bizarre expliqué comme cela, mais je n’arrive pas à le décrire. Je laisse cette drôle de sensation pour repenser au fait que maintenant je suis un calice. J’avoue que j’ai eu très peur, mais au final ça n’était pas horrible, je dirais même que c’était assez agréable et puis il a été gentil et doux. Maintenant que les dés ont été jeté une nouvelle vie commence, je suis un peu chamboulé, mais j’ai pris une décision et je compte bien la suivre même si je dois prendre sur moi. Je vais faire des effort je n’ai pas envie de vivre malheureux. Bon fini la réflexion je me décide enfin à ouvrir les yeux, la pièce est plongée dans l’obscurité, j’ignore l’heure qu’il est. Je fais le tour de la pièce, il n’y a personne, je suis assez content car j’ai envie d’être un peu seul. Je me rallonge et soupir je suis bien, je devrais m’inquiéter mais non. J’apprécie le silence qui m’entoure, je me rend compte que je suis en pyjama, et là je rougis ça veut dire qu'il m'a déshabillé, puis je suis sorti de ma bêtise par un coup taper a la porte.

- oui ? C’est qui.

- Je ne vous réveille pas monsieur ? Se tient devant moi le major d’homme de l’autre jour, il et grand d’un certains n’age, les cheveux grisonnant.

- heu non, vous ne me réveiller pas.

- bien, donc je me présente je me nomme charles.

- Enchanter Charles .

- A partir de maintenant je serais a votre service.

- D’accord.

- je vous ai emmener des vêtement propres, puis vous irez dans le salon là où le maître vous attend pour déjeuner. Déjeuner ? Alors il n’est pas si tard que ça.

- Bien ! .

- je suis ravie que vous soyez là.

- Moi aussi je suis ravi.

Charles partie je décide de me lever après avoir regardé les vêtements que m'a apporté celui ci, une chemise en satin noir avec un jeans de la même couleur. Y a rien a dire c’est très beau, je suis gâté. La porte que j’avais vu le soir même est bien la salle d’eau. Elle est immense avec une douche et même une baignoire pour cinq personnes. J’adore la couleur bleu nuit, ça fait très intime et cela me fait rougir, après tout je n’ai que dix huit ans. Je décide de prendre une douche, l’eau qui coule sur mon corps me fait le plus grand bien. Je sort me sèche le plus vite possible et passe à l’habillage, quand je me décide à sortir de la chambre je me rend compte que je ne connais pas le chemin, j’avais trop peur pour me souvenir de quoi que ce soit.

- Charles ! Sans rien dire celui ci débarde de nul et me dit.

- Oui monsieur.

- Vous pourriez m’emmener au salon ?

- Mais bien sur suivez moi !

Pendant le trajet j’essaye de graver le chemin dans ma mémoire, puis nous débouchons dans une salle ou trône une table ancienne. Après avoir regardé les magnifiques tableaux je m’aperçois que Chel est accoudé près d’une des grandes fenêtres.

- Bonjour Alex !

- Heu bonjour mon…heu Chel. Voila la sensation de ce matin reviens en force, c’est vraiment bizarre.

- La sensation que tu as n’est pas bizarre ! Elle est très normal.

- Sur vous avez lu mes pensées. Je ne voulais pas répondre, mais c'est sortit tout seul, je suis un peu gêné d’avoir répondu, en revanche lui ne me répond pas tout de suite, mais je vois son sourire en coin.

- Je n’ai pas lu dans tes pensés ! C’est à cause du lien.

- Le lien ?

- Oui, je peux sentir le moindre de tes désirs et tout autres sentiments par le biais du lien. D’où le fait que tu peux sentir ma présence même si je suis loin. La vache c’est puissant comme lien, je ne pensais pas que c’était aussi fort.

- A part cela comment te sens tu ?

- Heu bien

- Je sais que je t’ai fais peur…

- Ce n’est pas grave. Je sais que couper la conversation est mal, mais ce n’est pas la peine d'en faire un plat, ce qui est fait est fait. Je ne vous en veux pas. Il me regarde un moment, je pensais qu’il allait dire quelque chose, mais non.

- Bien alors n’en parlons plus, tu dois manger assis toi. Je m’assois il fait de même. Charles apporte toutes sortes de plats, j’avoue que je suis aux anges j’ai une faim de loup.

- Comme je ne connaissais pas tes goûts j’ai demandé à Charles de faire plusieurs plats.

- C’est parfait je ne suis pas difficile.

Mon déjeuner se passe dans le silence, moi je mange et lui et bien il me regarde. Son regard est si intense que je n’ose lever la tête et je sais qu’il sent que je suis mal a l’aise. Voila je viens de finir et il y a toujours un silence qui commence à être très pesant.

- Tu as assez mangé ? J’ai eu la trouille de ma vie, je ne m’attendais plus a ce qu’il parle.

- Oui merci.

- Parfait tu as l’air en forme, ton corps doit s’habituer à la perte de sang. Tu t’y feras vite, et ton appétit va se développer.

- D’accord. Je ne sais même pas quoi dire, à chaque fois que je le regarde je repense à la morsure d’hier soir.

- C’était si horrible ? Je sais de quoi il parle, il a dut le sentir et cela me fait rougir comme pas possible.

- Non ! C’était agréable. Je crois que je vais pendre feu tellement je suis rouge.

- Tu m’en vois ravi, je craignais de te faire mal. Il s’est inquiété. Bien sur que je me suis inquiété je ne suis pas un monstre, je ne voulais pas te faire souffrir. Je suis bouche bée, le lien est exceptionnel.

- Vous n’êtes pas un monstre, vous avez été très gentil. Il ne me répond pas mais son regard voulait tout dire.

- Je suis heureux que tu ne me prennes pas pour un monstre, mais ça va venir car ce que je vais te dire va vite te faire changer d’avis. Je ne sais pas quoi penser j’ai peur de se qu’il va me dire. Je t'ai dis que pour que le lien soit complet cela doit se faire par le biais d’une union charnelle. Je ne peux que hocher la tête ma voix est partie se faire un tour. Je ne pourrais pas attendre Alex, le lien sera bouclé ce soir. Je reste bouche bée, je savais que ça finirais par arriver, mais pas aussi vite. Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit, que je vois Chel se diriger vers la sortie.

- Je t’ai dit que tu finirais par m’en vouloir, j’ai quelques affaires a régler, Charles et a ton service.

Et voila il vient de partir et moi je suis toujours sur ma chaise avec ma tête d’ahuri, je ne suis pas capable de penser convenablement. La seule chose que je ressent c'est ma peur qui grandit de minute en minute. Je ne sais combien de temps je suis resté sur ma chaise mais je me décide enfin à bouger, j’appelle Charles pour qu’il me conduise à là, non à ma bibliothèque. Je commence à faire le tour de toutes les étagères c’est fascinant les livres rares qu'il peut y avoir. De la magie vodou , sur les créatures de toutes sortes et sur les mythes du monde entier en gros le bonheur. Au milieu de la pièce il y a un canapé avec une petite table et une cheminée c’est absolument magnifique, je suis assez content d’être là car ça m’occupe l’esprit et m’empeche de penser à ce qui va se passer ce soir.

Je remarque aussi que sur la petite table il y a les bouquins dont m'avait parlé Chel « Chel » surtout ne pas penser à lui. Je regarde les titres des livres et commence a les feuilleter.

J’apprend que le vampire et très jaloux et protecteur vis a vis de son calice. Que celui ci peut manger normalement, puis rien d’autre. Les auteurs disent qu’ils n’ont jamais eu l’occasion de parler avec un calice, pour recueillir son témoignage. Malgré ça, sa ne m’avance pas a grand chose.

Je reste pendant je ne sais combien de minutes perdu dans mais pensées, jusqu’à ce que j’entende un carillon, qui est juste en face de moi d’ailleurs et je me rends compte qu’il est midi. Et à y penser je commence à avoir faim, donc je me lève et décide de trouver le chemin tous seul et je suis assez fière de moi car j’arrive à trouver le salon ou j’ai déjeuné ce matin. Je tape et rentre et à mon étonnement il y a juste Charles à coté de la table qui est déjà remplit.

- je me demandait si vous alliez venir?

- Je n’ai pas vu le temps passer ! Et Chel il ne vient pas ?

- Le maître a dit que vous mangiez et qu’il ne pouvait venir car il a du travail.

- Je vois. Je m’assois et commence à me servir tout ce qui passe sous ma mains.

- Les plats plaisent ?

- Oui Charles, c’est très bon.

- Le maître ne mange pas beaucoup, alors je suis que vous mangiez autant. J’avais raison, comme disait le livre les vampires mangent normalement mais en petite quantité.

Mon repas se passe en silence et de toute manière je n’ai pas trop la tête à parler et puis j’ai trop de pensées qui se bousculent. Voila je viens de finir mon gâteau au chocolat, puis je reste à fixer le dehors il fait beau.

- Charles! Vous vouliez bien me faire visiter le jardin ? Je l’ai déjà vu, mais il m’aurait demandé pourquoi je veux sortir.

- Oui monsieur mais pas longtemps, vous ne devais pas vous fatiguer. Ne pas me fatiguer ? Oh ! Oui pour ce soir je suppose, il faut que je pense à autre chose. Donc Charles me conduit dans le petit jardin les fleurs sont magnifiques, les roses sont mes préférées je les trouve pures. Puis nous allons dans le parc aux bancs, je l’appelle comme ça car il y en a beaucoup. Je m’arête un moment et m’allonge sur le petit banc et fini par m’endormir.

- Tu es sur de vouloir faire ça aussi vite ? Il va avoir peur c’est sa première fois.

- Je le sais Fye mais je ne peux pas attendre, tu ne peux pas savoir comme je souffre. Je ne pensais pas que ça ferais aussi mal de ne pas être complètement lié. Et je suis bien conscient qu’il a peur je peux le sentir à des kilomètres.

- Il risque de t'en vouloir !

- Je le sais ! Je ferais de mon mieux pour ne pas trop le persécuter ça te va ?

- Ne sois pas si agressif ! Je ne veux pas que vous soufriez tous les deux.

- Je sais que tu t’inquiètes, mais ça va aller ! Enfin je l’espère ! Je sais que je ne me pardonnerais pas.

- Le mieux c'est que tu sois très patient mais surtout très doux, sinon il va vite paniquer.

- Fye je ne suis pas un monstre je sais ce que je fais !

Quand je me réveille je m’aperçois que le soleil est déjà couché, je ne sais pas quelle heure il peut être il faut vraiment que je me prenne une montre. Je décide de courir ça la fait mal d’arriver en retard au dîné donc j’arrive comme une fusée dans le salon et bien sur Chel est déjà accoudé il me regarde mais ne dit rien. Je me contente de lui sourire et je m’assois, il y a autant de plats qu’à midi.

- Alors ta journée ?

- J’ai lu tous les livres qu’il y avait sur la table de la bibliothèque.

- Et ils ont répondu à tes questions ?

- pas vraiment !

- Fye te passe le bonjour !

- Il est venu ?

- Oui, mais tu dormais.

- C’est Charles qui vous la dit ?

- Non je peux le sentir ça aussi. Le lien est vraiment trop fort, je ne sais quoi dire.

- Alex ! Je crois qu’on m’appelle, j’étais dans la lune.

- Pardon monsieur…heu Chel, j’étais dans la lune.

- J’avais remarqué ! Et là mon cœur vient de rater un battement car il me sourit, mais pas un sourire moqueur un vrai et j’avoue il est vraiment beau. Et tout ça sa me fait rougir je baisse vite la tête, mais à cause du lien il l'a déjà senti.

- Je suis content de ne pas te révulser voir pire, et je te retourne le compliment tu es très attirant Alex. Il veut me tuer ou quoi je crois que je n'ai plus assez de sang pour rougir plus, bien sur je suis incapable de dire quoi que ce soit. Du coup la fin du repas se passe dans le silence ça devient une habitude à force.

Après cela nous passons dans le petit salon je m’assois non sans être nerveux sur le canapé quand à Chel il se sert un verre de whisky et viens s’asseoir près de moi.

C’est toujours aussi silencieux et mon cœur bat la chamade.

- Bon on va parler j’espère que ça va un peu te détendre. Alors dit moi ce que tu aimes, tes passes temps ?

- Heu j’aime les livres, les balades en forêt et faire du cheval aussi.

Je ne sais pas combien de temps nous avons discuté, il m'a tout demandé sur l’école mes goûts enfin plein de chose. J’aime parler avec lui, il est gentil et aussi très intelligent. Après toute cette conversation le silence venait de retomber, mais pas le même que les autres. Comment je le sais ? Ben Chel me regarde avec le même regard que dans la bibliothèque et j’ai compris que je ne passerais pas à travers ce soir ! Je sais que Chel a compris que c’était maintenant ou jamais, alors il me prend par la main et me mène vers notre chambre.