Chapitre 6



Première fois



Je ne sais pas comment on est arrivé aussi vite dans la chambre, mais c’était trop court à mon goût. En plus je suis dans la panique total, je ne savais pas qu’on pouvait avoir aussi peur et bien c’est le cas. Je me dis qu’il ne me fera pas de mal et qu' il sera doux et gentil, je l’espère.

Mais il y a un truc qui me rassure un peu, Chel me tiens toujours la main et celle ci est moite, et quand les mains sont moite c' est qu’on est dans un état de stress. A moins que ce soit de l’appréhension ! Mais non je me fais des idées.

Quand je rentre je me trouve face au lit, ça me ramène à hier soir quand il devait me mordre. Et bien je préférai hier soir. Le silence règne dans la pièce même le feu respecte cela, et le plus stressant c’est que Chel est placé juste derrière moi et il ne fait rien. J’avoue que ça me fait stresser encore plus, mais je suis tiré de mes pensées quand je comprend qu’il veut que je me retourne. Je le fais mais très lentement je ne fais que me répéter par rapport à hier. Mon cœur bat la chamade je garde la tête baissée, quelque chose m’empeche de la relever mais je sens deux doigts sous mon menton qui me force à la lever.

-Ecoute Alex ! Je sais que tu as peur. Il me fait rire bien sur que j’ai peur, je n’ai jamais fais ça. Mais fais moi confiance je ne te ferais pas de mal, je te l’ai déjà dit. Et même si tu as peur il faudra aller jusqu’au bout, je ne m’arrêterais pas ! J’ai déjà entendu ça. En revanche je serais très patient, je ne te brusquerais pas.

Pendant tout son récit je ne l’ai pas quitté des yeux, et je ne sais pas si je dois être un peu soulagé ou avoir encore plus peur. Mais en guise de réponse je ne peux que hocher la tête, je suis incapable de parler j’ai une boule dans la gorge. Et je ne sais pas pourquoi mais je ferme les yeux un moment, je ne sais pas c’est peut être pour me détendre. Ca marche un peu, mais au moment ou je m’apprête à les ouvrir je sens quelque chose de chaud sur mes lèvres.

Comme je suis bête ! C’est lui qui est en train de m’embrasser, et il fait ça avec une délicatesse que je ne connaissais pas. Je mets du temps à lui répondre je pense que si je le fais ça ira trop vite, alors je prends mon temps je sens sa langue qui vient caresser la mienne c’est bizarre ça ne me fait pas le même effet qu’hier, c’est pire des frissons parcourent mon corps et c’est assez violent comme sensation et je sais qu’il l' a sentit car il me prend dans ses bras et me sert contre lui comme si j’allais partir.

En moins d’une minute le baiser se fait plus intense et moi je peine à suivre après tout ce n’est que mon troisième baiser, si on pouvait juste s’embrasser ça serais bien mais non ! Je sens ses mains glisser le long de mon dos pour y remonter mais sous ma chemise à même la peau c’est une première la aussi.

Pour l’instant ça va les mains sous la chemise c’est acceptable, bref je ne sait combien de temps il est resté à m’embrasser j’avoue que cela m’avait mis sur un petit nuage jusqu'à que je sente qu’il essaye d’ouvrir ma chemise et que je sente son souffle dans mon cou. Cela ma fait redescendre sur terre et ce n’est plus de la peur mais de la panique alors je fais ce que je m'etais promis de ne pas faire, je me met à pleurer et à le pousser.

- Non je ne veux pas ! Je continue à pleurer, mes larmes coulent toutes seules. Comment lui réagis je ne sais pas j’ai la vue brouillé par les larmes. S’il vous plait ! J’ai peur je veux pas. Comme je suis pathétique il doit regretter de m’avoir pris comme calice, un peureux pleurnichard.

- Je ne regrette pas de t’avoir pris comme calice Alex ! Et je comprend que tu ai peur, mais tôt ou tard tu devras faire l’amour avec moi et plus on attendra et plus tu auras peur. La façon dont il m'a parlé me calme un peu car sa phrase était à peine murmuré. Je me rend compte aussi qu’il s’est éloigné de moi et qu’il me regarde d’une manière étrange. Tu comprends Alex ? Oui j’ai compris ce qu’il vient de me dire et je sais qu’il n'a pas tord, que tôt ou tard on devra faire l’amour mais pourquoi ce soir ? Car il m'est difficile de rester près de toi sans être complètement lié, c’est très dur pour moi. Il a raison j’ai lu ça dans un des livres, oui mais peut importe j’ai peur.

- Alex je ressent ta peur et elle est légitime, mais je n’attendrais pas ! Je ne peux que hocher la tête. Mais calme toi ça va aller ! En disant cela il s’est rapproché de moi j’ai compris qu’il voulait me prendre dans ses bras et même si j’ai peur j’y vais car bizarrement sa présence m’apaise. Je reste je ne sais combien de temps contre lui a rien dire et j’en suis content. Alex ! Oui j’ai compris et là je vais y arriver je ne suis pas une poule mouillé, mais malgré cela je ne peux m’empêcher de lui demander tout bas.

- Vous fairez doucement ?Je sais c’est nul mais j’ai besoin d’être rassuré.

- Oui Alex je ferais doucement je te le promet. En guise de réponse je hoche une fois de plus la tête, le silence est retombé je sens Chel bouger et je comprend qu’il veut m’allonger sur le lit, alors je m’exécute.

Lui vient s’asseoir juste a coté de moi il me regarde un moment puis sa main vient caresser mon visage doucement, lentement.

J’avoue que ce geste me calme un peu, comme pour un chat. Après ces petites caresses il se penche vers moi pour m’embrasser à nouveau je me laisse faire sans rien dire au contraire je répond à ce baiser bien différent des autres, malgrés le fait que ne sois pas un expert je savais qu’il était remplis de promesses et aussi une certaine impatience..

Ses mains reprennent le chemin qu' elles avaient prises avant ma crise de panique, il termine d’ouvrir ma chemise.

Sa main glisse le long du tissu pour s’infiltrer à l’intérieur, venant sur ma peau. Celui-ci frissonna sous le contact si doux j’émis un faible gémissement. Je rompis le baiser, à bout de souffle et les joues rougies.

Il délaissa donc mes lèvres pour parsemer mon cou de baisers légers comme des plumes. Il descendit vers mes clavicules, léchant ma peau avec une touche de provocation. Je le sentit sourire alors qu’il parsemait mon épaule de baiser.

Il fit glisser sa main sous mon corps pour me coller à lui, sa peau touchant la mienne. Il captura mes lèvres alors qu’il reposait mon corps.

Ses mains glissaient sur mon corps si frêle par rapport au sien. Il voulut se rapprocher encore plus de mon corps je me sentais gêné . Instinctivement, je passais ma main pour le repousser ou plutôt l’empêcher de se coller contre moi.

-Tu sais que t’es encore plus craquant comme ça, rit-il en caressant ma joue rouge.

-Non c’est gênant.

- Ne t’inquiètes pas je t’ai promis d‘être doux. Ca va aller.

Ces mots étaient pleins de promesses. Il s’empara de mes lèvres pour un langoureux baiser, saisissant ma main pour la poser sur son torse. Je demeura hésitant mais il tenait fermement ma main pour que je ne la retire pas, l’incitant à aller plus loin, ce que je ne fis pas j’avais peur et j’étais très intimidé.

Il relâcha mes lèvres alors que j’ étais en manque d’oxygène. Il les fit descendre le long de mon cou. Je ne sais pas pourquoi mais je passais mes mains sans relâche dans ses magnifiques cheveux, ça me détendais. Je les caressais avec tendresse alors que je sentais ses lèvres douces et soyeuses descendre toujours plus bas.

Il arriva vers un bout de chair et il le mordilla doucement, passant le bout de sa langue dessus. Je ne pu que lâcher un gémissement plus sonore, les battements de mon cœur commençant à s’emballer.

Il continua sa torture, léchant avec attention mon téton qui durcissait. Une de ses mains remonta jusqu’à l’autre et il le caressa, le pinça doucement. J’avais du mal a me contenir, ces sensations étaient si exquises et si étranges… Il fit glisser une de ses mains le long de ma colonne.

Il donna un dernier coup de langue sur mon téton martyrisé avant de descendre le long de mon torse. Sa langue traçait un sillon de lave qui me tirait des gémissements vraiment sonore.

Je me laissais porter par ces sensations… je ne pouvais lutter contre ce désir naissant, m’envahissant comme un tsunami, éradiquant la raison, la faisant fuir.

Ses mains caressaient ma peau pale, redescendant lentement vers mon ventre. Sa langue lécha mon nombril, ce qui me chatouilla, il le sentit car avec un sourire un peu sadique, il s’attarda sur mon nombril, faisant jouer sa langue sur le tour avant de la faire entrer et sortir.

Mon cœur battait à tout rompre. Mon souffle devenait plus court alors que je sentais le désir se répandre dans mes veines comme un puissant élixir. Ses mains caressaient mes hanches avant de faire doucement glisser mes sous-vêtement. Lentement, il fit glisser le tissu, le laissant s’attarder sur une jolie bosse.

Je sentis Chel enlever le sien, je ne sais pas d’ou me vienne ces mots mais je crois qu’il n’en pouvait plus d’attendre. Puis il remonta vers moi doucement, tout en déposant des baisers sur ma peau.

Il lécha ma peau, remontant sur ma cuisse. Ses mains glissèrent vers mes fesses qu’il caressa avec tendresse tandis que ses lèvres vinrent effleurer mon membre gonflé de désir. Je poussa un petit cri de surprise à ce contact doux et inhabituel. Je me cambra naturellement, écartant instinctivement les cuisses, tirant un sourire à mon futur amant.

Il vient déposer des baisers sur mes bourses. Je gémissais des sons inarticulés, ne trouvant aucune barrière pour les retenir. Puis sa langue se glissa à la base de mon membre, venant lécher ma verge tendu.

- Hum !

Pour toute réponse, il me donna un coup de langue sur mon gland violassé de désir. Mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine et mon souffle s’en retrouvait encore plus saccadé.

Il lécha le haut de mon membre offert, le goûtant comme une sucrerie qui lui était jusqu’à là refusé. Il fit glisser sa langue sur mon membre palpitant, le prenant peu à peu entre ses lèvres pour le sucer avec délectation. Je gémit avec plus d’insistance, montrant mon plaisir.

Sa langue se fit plus câline autour de mon membre, le caressant parcourant ses moindres recoins afin de le goûter dans son intégralité. Je ne pouvais que laisser mes gémissements sortir de ma gorge, sentant une chaleur monter peu à peu en moi, comme s’il mettait le feu à mes veines.

Mes mains caressaient toujours ses cheveux avec douceur et insistance. Il accentua ses va et vient sur mon membre, voulant me faire perdre les pédales j’en suis sur. Mais ou je trouve tout ces mots. Il le lécha sur toute sa longueur, me tirant un petit cri. Je le vis se pencher vers la commode pour prendre un tube qui je ne suis pas si naïf sert de lubrifiant, je le vois s' en enduire les doigts.

Il reprit entre ses chaudes lèvres mon membre qui réclamait délivrance tandis qu’il fit glisser ses doigts entre mes fesses. Je ne puis que me tortiller sous ces sensations. Avec son autre main il freinait sans problème mes hanches.

Alors qu’il s’occupait de mon membre il fit doucement glisser un doigt dans mon intimité, venant caresser cette chaude paroi encore vierge de son intrusion. Mes mains vinrent se crisper sur le drap alors que je poussa un cri de surprise. Cette intrusion m‘ étais quelque peu désagréable.

Il le sentit bien et redoubla d’attention sur mon membre alors que son doigt sortait doucement pour re-rentrer, caressant avec tendresse cette chaude et étroite paroi. Je me détendis le plus possible , essayant d’apprécier le contact au fur et à mesure que je me perdais de nouveau dans le plaisir.

Il accentua ses va et vient sur mon membre palpitant , puis glissa un autre doigt en moi, le caressant avec plus d’attention. Il fit très vite glisser un troisième car il a du sentir que je n’en pouvais plus. Mon bas ventre était en feu et je sentais une chaleur monter au creux de mes reins, me cambrant toujours plus sous ses tortures.

-Je… Je vais pas teniiiir !

Sa langue redoubla d’attention tout comme ses lèvres et je me libéra dans sa gorge, poussant un cri de pure jouissance. J’avais la respiration courte et le regard voilé. Il remonta pour m’embrasser alors que ses doigts traçaient toujours en moi le futur chemin que son membre allait prendre.

Car tout ceci l’avait excité… je le sentait dur contre moi. Mes joues étaient rouges, mon regard embrumé par le plaisir. Il me sourit avec tendresse alors qu’il retirait ses doigts de mon intimité.

- Pardon mais je ne tiens plus…

Il s’empara de mes lèvres alors que ses mains caressaient mes cuisses, les remontant de chaque

côté de ses hanches pour lui faciliter l’accès. Il dirigea son membre palpitant de désir, je sentais qu’il se retenait pour ne pas me prendre plus vite. Donc il me pénétra doucement, je me crispa lorsque je sentit son gland entrer en moi.

- Chel ! Je ne pouvais que gémir sous la douleur.

Il n’alla pas plus loin, par le biais du lien je sentis qu’il était frustré de ne pas aller plus loin, si bien qu’il en grogna. Je ne pus que me coller contre son torse puissant, passant mes bras autour de son cou comme pour me réfugier auprès de lui. Avec douceur, il déposa des baiser dans mon cou offert, ses mains caressant mes hanches alors qu’il se retirait pour me prendre de nouveau.

- Tu es si étroit, gémit il.

Je gémis sous l’intrusion plus importante, mes ongles s’enfonçant dans son dos, il aura des marques demain. Je savais qu’il faisait son possible pour m’aider à me détendre, me caressant, me couvrant de baiser. Lentement, il commença un lent mouvement de va et vient en moi sûrement pour me faire oublier la douleur et me donner du plaisir.

Je commençai à me détendre un peu, puis mes gémissements ne traduisaient plus que le plaisir que je prenais. Il accentua ses mouvements en moi, tenant mes hanches afin de me posséder avec plus de ferveur. Je gémissais sous ses coups plus impérieux, qui m’exploraient toujours plus loin. je relâcha ma prise sur sa nuque caressant sa base alors que des gémissements sortaient inlassablement de ma gorge.

Il remonta le long de mon cou, venant mordiller le lobe de mon oreille avant de souffler :

- Tu es vraiment adorable…

C’est alors qu’il effleura un endroit plus sensible que les autres, me tirant un cri plus fort que les précédents.

- Chel ! Je ne pouvais que supplier.

Il mordilla mon oreille alors qu’il frottait son membre sur ma zone de plaisir. Je criais mon plaisir, complètement perdu dans les limbes du ravissement. Chel accentua ses aller et venu dans mon étroite intimité, il devait sentir mon membre frotter contre son ventre et devenir plus dur. Une de ses mains s’échappa pour venir se glisser entre nos corps, ses doigts entourant mon membre de nouveau palpitant, lui appliquant bien vite le même rythme que ses coups de reins.

- Aaaaahhhh ! Chel !

Je m’arqua sous le plaisir, sentant le membre impérieux de Chel frotter sa perle de plaisir. Je rejeta ma tête en arrière et Chel en profita pour me mordre. Ce qui enflamma encore plus mes reins déjà en feu, j’étais au supplice.

- Huuum ! Alex …Gémit-il d’une voix rauque.

Je fini par me libérer, le plaisir étant trop intense. mon intimité se contracta autour de son membre le faisant jouir à son tour dans un dernier coup de rein. Je me laissa aller dans ses bras, le corps encore groggy de plaisir, le regard voilé. Il me sourit avec la plus grande tendresse du monde et vient embrasser mes lèvres roses.

- Tu es délicieux…Je ne pu que rougir sous cette déclaration.

Il me sourit et se retira de mon intimité, me collant contre lui. Je m' y réfugia avec plaisir, respirant son odeur bien que la sueur ait recouvert sa peau halée.

- Tu es à moi, murmura t il en me serrant avec possessivité.

Je m’endormis rapidement alors que Chel me serrait toujours contre lui. Il ne tarda pas à sombrer dans le sommeil, le sourire aux lèvres d’avoir enfin un compagnon pour partager sa vie de vampire peu ordinaire.