Warning : Ce poème contient des implications de relations homosexuelles...si ça vous dérange, je ne vous retient pas.


Mon ange



Cela fait quelques jours que je te voie, mon ange.

Ce soir c’est le grand soir…

Mes lèvres sont déjà dans ton cou.

Tu soupire mon ange, tu aimes ça…

Mes mains se glissent sur ton corps frissonnant et tendu.

Tu en a envie autant que moi, mon ange…

Je ne vais pas assez vite à ton goût apparemment,

Puisque tes mains guident la mienne là où tu veux qu’elle soient.

Tu es dur, si dur pour moi…

Tu tressailles quand mes doigts fins se referment sur toi.

Ma main s’agite entre tes cuisses tandis que ma langue va et viens sur la peau douce de ton cou.

Tu gémis à mes oreilles, mon ange.

Ton sang bouillonne dans tes veines, je peux le sentir.

C’est si bon mon ange, pourrais je me retenir encore longtemps ?

Tu penche la tête pour t’offrir encore plus, je n’en peux plus.

Tu me rend fou mon ange.

Je ne peux plus me retenir, mes canines s’enfoncent dans la peau tendre de ton cou.

Un petit cri de surprise passe tes lèvres.

Douleur, plaisir, tout se mêle en toi, je le sais, je le sens.

Ma main accélère le rythme alors que les premières gouttes du fluide de vie taquinent mes lèvres.

Tu es délicieux mon ange, tu m’inonde les papilles, me caresse les lèvres.

Ton goût me fait chavirer, je ne peux plus me tenir.

Je suce jusqu’à la dernière goutte du nectar écarlate tandis que ma main s’active frénétiquement sur ton membre raidi.

Un spasme t’agite au moment ou je déguste la dernière goutte de ton sang,

Et je sens un, puis deux, puis trois jets couleur de nacre m’inonder les doigts.

Tu t’écroule mollement dans mes bras, mon ange.

Etais ce si bon, mon ange ?

As tu aimé quand je t’ai fait à mon image, mon ange ?

As tu aimé quand je t’ai fait mien, mon ange ?

As tu aimé quand je t’ai brûlé les ailes, mon ange ?