"Un homme et lesmarques qui y sont liées"



Avertissements, notes :


Je ne suis pas du tout un pro de l’histoire romaine, donc excusez moi si quelque chose cloche avec les faits. J’ai juste eu cette petite histoire qui m’est venue en tête, telle quelle, et j’ai décidé de la coucher par écrit pour vous en faire profiter. (le fantasme est à tout le monde ! han ! )

Cette fiction ne contient pas de scènes sexuelles explicites, mais parle bien évidemment toujours de Yaoi, donc de relations amoureuses voire plus entre deux hommes.

Le contenu est mis à disposition pour que vous puissiez le lire, vous distraire. Merci de ne pas le piller ! Respectez l'auteur (à savoir moi...)


Résumé :


Laedus, jeune servant, fait la connaissance de Hylas, mis en prison pour traitrise envers l’empire. Mais en apprenant à le connaître un peu mieux, il découvrira que cet homme brut n’est peut être pas aussi mauvais qu’il le semblait. Au contraire.



Chapitrage :


1) Un homme en prison


2) Un homme à la conscience propre


3) Un homme doublement accusé


4) Un homme, ou deux


5) Un homme condamné


6) Un homme et les marques qui y sont liées





I. Un homme en prison



- Laedus, tu es en retard !


- Excusez moi, le maitre m’a retenu pour une affaire urgente...


- On a un nouveau en cellule IV. Et je leur ai déjà donné à manger.


Laedus s’excusa une nouvelle fois avant de commencer son travail habituel. Il était servant et était employé la moitié de son temps à aider dans une des prisons de la ville. Il donnait à manger, faisait le ménage, servait de courrier, etc. Il commença par inspecter les premières cellules, saluant poliment au passage les prisonniers qu’il avait l’habitude de voir. Il était frêle et maladroit, et évitait donc autant que possible de se faire des ennemis, parmis des prisonniers qui nétaient généralement pas des tendres, car sinon, non seulement il risquait sa vie dans un éventuel combat, mais en plus il serait ensuite puni par son maître. Cela lui était déjà arrivé. Il n’inspecta pas la dernière cellule, car cela ne se faisait que tous ls deux jours, et il s’agissait de celle où un nouveau venait juste d’arriver. Mais en passant devant celle-ci, il jeta tout de même un coup d’œil pour voir à quel genre d’homme il aurait affaire. Il était étonnemment grand et costaud, et avait une trentaine d’année probablement, mais malgré la barbe présente sur son visage, on pouvait deviner qu’il avait le visage marqué, peut-être par la guerre. Tandis qu’il détournait le regard pour éviter de le fixer, il se fit interpeller par une voix légèrement grave ; la voix d’un homme brut, qui ne se perdait pas en politesse :


- Hé ! Toi !


Le jeune homme tourna la tête pour savoir ce qu’on lui voulait.


- Apporte moi de l’eau.


Le jeune homme s’exécuta, malgré le fait qu’il n’appréciait guère le ton employé. Après tout, il commençait à avoir l’habitude ; et puis, il était en quelque sorte là pour ça. Ramenant une cruche, il le servit dans une sorte de pot en ferraille, tout cabossé. Et alors qu’il s’apprêtait à repartir et tournait déjà le dos à la cellule, il entendit.


- Hey !


- Quoi ? Demanda-t-il légèrement agacé.


- Merci.


Laedus ne répondit pas, mais était tout de même content que l’homme lui ai montré un peu de considération. Il continua ses taches quotidienne jusqu’à rencontrer à nouveau son superviseur à la prison, Julius. Il lui demanda après avoir hésité un instant :


- Le nouveau... Il a fait quoi ?


- Hylas ? C’était un commandant aux armées. Apparemment il a été déchu pour traitrise envers l’empire. Ca ne m’étonne pas, avec son apparence de barbare...


Le jeune Laedus ne releva pas la remarque. Et pendant les nombreux jours qui suivirent, il fut celui qui apporta à manger et boire aux prisonniers, comme quasiment toujours, et donc également à ce fameux Hylas, qui ne lui adressait pratiquement pas la parole, restant le plus souvent assis sur sa paillasse sans mot dire, hormis le jour où il avait demandé son nom.





II. Un homme à la conscience propre



Quelques semaines plus tard, Hylas fut prévenu qu’il était appelé devant un conseil, et qu’il allait donc pouvoir prendre un bain afin de se présenter dans de meilleures conditions aux personnes chargées de le juger. Trois personnes l’escortèrent jusque dans une salle où l’attendait une baignoire en fonte et, alors qu’ils étaient en train de sortir, signalèrent à la personne qui entrait, probablement celle qui était chargée de lui faire prendre son bain, qu’ils restaient à l’extérieur en cas de soucis. Ce fut quand il se retourna que Hylas se rendit compte qu’il s’agissait de la personne qui se chargeait de le nourrir chaque jour et de nettoyer son clapier. Le jeune homme le salua poliment et lui demanda de se dévêtir, ce qu’il fit sans la moindre pudeur, dévoilant un corps d’homme mûr et puissant, marqué à certains endroits. Alors qu’il s’installait dans la baignoire, il leva ses yeux foncés vers le servant pour lui demander si c’était habituel pour lui de faire toute les taches ingrates.


- Je fais ce que le maître me dis de faire.


Le silence qui s’en suivit sembla très pesant. Laedus amena le premier seau d’eau pour le deverser sur le prisonnier.


- Contrairement à d’autres.


- Pardon ?


- Tu as pensé « contrairement à d’autres »...


Le servant, gêné, ne répondit pas et alla remplir un second seau, le déversant de la même façon, tandis que Hylas commençait à se frotter le torse à mains nues. Le prévenant que le seau qui suivrait lui serait renversé dessus, il alla le remplir nouveau. Puis, il osa demander :


- Qu’est-...


- Je peux avoir du savon ?


- Bien sûr.


Le servant, qui avait été coupé dans sa phrase alla chercher ce qui lui était demandé, et quand il le lui tendit, et que leurs regards se croisèrent, le soldat demanda :


- Qu’allais-tu demander ? Parle.


- Je voulais savoir ce que vous aviez fait. Mais... c’est pas grave, ça ne se fait pas.


Souriant devant tant de manières, Hylas continua sa toilette, uilisant cette fois le savon, avant de parler :


- J’ai désobéi aux ordres, et mon supérieur n’a pas aimé.


- Pourquoi avoir fait ça en sachant que cela se passerait forcément ainsi ?


- Ce n’est pas parce qu’un homme reçoit des ordres qu’il doit y sacrifier son honneur.


Le jeune éphèbe ne comprenait pas bien le sens de ces mots, mais n’osa en demander davantage. Il avait probablement ses raisons, et même peut être son propre sens de l’honneur. Au bout de quelques minutes, Hylas reprit, la voix sombre :


- J’ai stoppé mes hommes quand on m’a demandé de massacrer un peuple. J’ai beau faire la guerre, je ne tue pas ainsi. Habituellement la Rome agrandit son territoire en annexant des régions et en faisant sien les peuples alentours, parfois au prix de quelques batailles. Mais on ne tue pas femmes et enfants en rasant les villages de la façon dont on me l’a demandé.


Après avoir marqué une courte pause, il ajouta :


- Je préfère finir ici qu’avoir mon honneur et ma conscience salis.


Le jeune Laedus ne dit plus rien après ces révélations. Il pensait jusque là que trahir l’empire et ne pas répondre aux ordres donnés était forcément quelque chose de mal. Et donc que cet homme qui lui semblait être une brute épaisse n’était qu’un barbare incapable de comprendre l’ordre. Mais en réalité, il lui semblait à présent plus humain que n’importe quel chef de guerre capable de lancer de tels ordres.





III. Un homme doublement accusé



Le lendemain, le jeune servant se rendit compte sans comprendre véritablement pourquoi qu’il était pressé de revoir Hylas, de savoir comment le conseil s’était déroulé et ce qu’il s’y était dit. Pourtant, il ne se hâta pas, et tenta d’agir naturellement, commençant par remplir ses taches habituelles, donnant à manger aux prisonniers, les saluant tous au passage. Quand il arriva à de celui qui était devenu l‘espace d’un bain son soldat préféré (bien qu’il ne s’en soit pas réellement rendu compte), il fut tellement surpris quil détourna le regard pour ne pas avoir à supporter le sien. La veille, il l’avait laissé finir son bain seul, comme on n’avait plus besoin de lui. Et face à lui se trouvait aujourd’hui ce qui semblait être un tout autre homme. Rasé, les cheveux propres, coupés. Il avait bien eu le temps de voir son visage lavé de la crasse pendant le bain, mais il n’avait pas imaginé qu’il serait passé entre les mains d’un barbier. Et contre toute attente, il était étonnement... bel homme ; attirant, même. Et c’est en se rendant compte de cela et en croisant son regard perçant qui, lui, n’avait pas changé, que Laedus n’avait pu s’empêcher de détourner les yeux. C’était intimidant. Il était intimidant. Le servant le salua tout juste en lui donnant de la bouilli qui semblait parfaitement infame, avant de repartir.


Puis, il fit le tour des cellules, jusqu’à retourner dans celle de Hylas. Il ouvrit la grille, et entra, fit le tour rapidement, vérifia la paillasse. Il évitait toujours son regard, mais l’envie de savoir étant trop grande, il finit par vérifier qu’ils étaient bien seuls, pour demander :


- Comment s’est passé le conseil ?


L’homme, debout dans un coin de sa cellule, le regarda un instant avant de répondre :


- Mal.


On pouvait deviner sur le visage du servant à quel point il se faisait du souci. C’était étrange, mais il ne pouvait s’en empêcher, et demanda donc plus de précisions. Il voulait tout savoir, se faire une idée de la situation, à quel point elle était mauvaise, et ce qui pouvait donc arriver à Hylas. Une seule pensée à propos de la sentence le fit frissoner.


- Ils débattent encore. Parce qu’ils ont trouvé un nouveau chef d’accusation contre moi.


Laedus le regarda alors dans les yeux, pour la première fois peut-être, se demandant ce qu’il avait put faire de plus. Qu’est-ce que cet homme avait fait de mal, à quel point était-il mauvais ? Oui, c’était ça. Il voulait en savoir plus sur lui mais le redoutait à la fois.


- J’ai soi disant détourné des fonds appartenant à l’empire, à présent.


Lisant dans le regard du jeune homme en fece de lui, il ne put s’empêcher de se défendre :


- Mais ce n’est pas vrai ! Je... Caillus essaie de me faire tomber le plus bas possible pour lui avoir volé la femme qu’il voulait.


Il n’avait put s’empêcher d’en rajouter pour faire comprendre qu’il n’était pas fautif, car il ne voulait pas que lui, cette personne en face de lui, se méprenne sur lui ; il voulait qu’il le voye comme ce qu’il était réellement, ou pensait être, et il n’était pas quelqu’un de mauvais. Cependant, il se rendit compte qu’il aurait dû s’arrêter plus tôt en le voyant se retourner et sortir, refermant soigneusement à clef la cellule. Et c’est à ce moment précis qu’il vit ce regard étrange et quelque peu gêné sur son visage tandis qu’il essayait une fois de plus de ne pas croiser le sien. Pourquoi avait il fallu qu’il mentionne sa femme ?... Durant les jours qui suivirent, ils ne se parlèrent quasiment pas, restant distants l’un avec l’autre.





IV. Un homme, ou deux.



Finalement, environ trois jours après les faits que nous venons de relater, Laedus se montra quelque peu bizarre, avec un comportement différent de son habitude, le temps de servir à manger aux prisonniers et de nettoyer la salle commune aux gardes. Puis, il alla directement en direction de la cellule d’Hylas, qui en fut surpris, étant donné que ce n’était pas le jour d’inspection des cellules. Mais le jeune servant n’entra pas, se contentant de regarder de chaque côté afin de vérifier que personne ne venait, avant de sortir un document de son habit, et de le tendre au prisonnier. Il expliqua avant même qu’il n’ai eu le temps de lire le mot, à voix basse, qu’on l’avait contacté pour lui dire que sa maison avait été fouillée, et sa femme interrogée. Finalement, après lecture, Hylas leva les yeux ; il semblait soucieux, et un brin colérique même.


- Ils s’en prennent à ma femme, à présent. Après saisi des biens, elle n’a d’autres choix que de mentir contre moi ou de se taire et de rester sans ressources.


Laedus était révulsé, mais ne disait rien ; après un court moment où tout n’était que silence, le soldat finit par replier le document et le lui rendre :


- Fais disparaître ça, et dis lui de faire ce qu’elle a à faire...


Laedus ne put alors s’empêcher de s’emporter :


- Pourquoi prendre pour les autres ?


- Parce qu’elle n’a rien fait de mal et que j’ai déjà gaché sa vie en l’épousant.


- Comment peut on gacher la vie de quelqu’un en l’épousant quand l’amour vous réunit ?


Face à l’air perplexe de Hylas, il lui jeta presque à la figure : « Elle dit vous aimer... ». Il avait à présent un air des plus maussades, et sa voix semblait aigre. « ...et l’a répété deux fois... » Avait-il ajouté d’une voix presque inaudible. Il se sentait tellement idiot après avoir prononcé ces mots qu’il n’osait plus même le regarder.


- Moi non.


Une main le saisit alors par le bras, fermement, l’obligeant en un éclair à se rapprocher. Puis sans prévenir, le soldat l’embrassa au travers des barreaux froids, qui contrastait avec la chaleur de leurs visages, de leurs lèvres, de leurs langues. Quand le baiser se termina, et il fut bref, il lui soufla avec une voix légèrement et étrangement éraillée que son mariage était arrangé par leurs familles. Cherchant son regard, afin d’y trouver quelque chose à quoi se raccrocher, il ne le trouva pourtant pas, et n’apperçut par la suite que son dos tandis que le servant s’éloignait de lui.





V. Un homme condamné



Deux jours plus tard, Hylas fut à nouveau demandé à paraître devant le conseil. Ainsi, on lui fit prendre un nouveau bain. Et malgré l’appréhension dont il devrait faire preuve, la seule chose à laquelle il pensa quand on lui fit cette annonce fut qu’il allait pouvoir revoir le jeune serviteur. Pourquoi ? Parce qu’il ne l’avait plus revu depuis leur baiser, n’avait pas même entendu ses pas discrets sur les pierres qui pavaient la prison. Il était inquiet, ne savait à quoi s’en tenir. Etait-ce sa faute ? Aurait il dû s’abstenir de le forcer en l’embrassant ? Ou cela n’avait-il rien à voir, et dans c cas il lui était arrivé quelque chose, de grave peut être ?...


Mais quand il entra dans la salle où la baignoire trônait, les ps qui arrivèrent dans sa direction n’était pas ceux de Laedus. Ils étaient trop lourds, trop durs. Il n’avaient pas la grace et la douceur dont lui seul faisait preuve. Se retournant, il fut mis devant l’évidence : il ne le reverrait pas cette fois non plus. Et quand il se risqua à demander à cet autre personne ce qu’il était advenu de son serviteur préféré, il n’obtint que :


- Je ne peux discuter avec les prisonniers.


C’était clair. Il ne saurait pas ce qu’il se passait à moins de le revoir et de lui demander lui même. Mais quand le reverrait-il ?


Le conseil réunit fut dur, mais peut être juste au vu des preuves qu’ils avaient accumulé contre lui. Il ne pouvait les en blâmer, ce n’était pas leur faute. Compte tenu de ses faits de guerre, on lui épargna la corde, mais lui affligea un autre supplice : il devra se battre à mort contre Herculaeon, et continuer les combats de cette façon s’il s’en réchappe. Mais il n’avait jamas combattu contre un gladiateur et celui-ci était une légende adulée de tous. Il savait à quoi s’en tenir, et quel serait son destin à présent. Et dans tous les cas, il mourrait tôt ou tard. Mais plutôt tôt que tard. Un des sages lui dit avant de sortir :


- Meurt en héro dans l’arène.


Le laissant avec les gardes, qui le raccompagnèrent vite. Pourrait-il jamais le revoir avant de mourir ?...


Deux jours plus tard, au petit matin, il fut transféré depuis la prison dans une autre cage, certe plus accueillante mais non pas moins sordide. A présent dans sa cellule de gladiateur, son propriétaire, en quelque sorte, vint lui expliquer les détails de son prochain combat, et lui donner notemment des conseils de combat. Hylas écoutait attentivement. Il comptait bien se battre jusqu’au bout. Finalement après une heure, l’homme lui demanda s’il désirait une prostitué pour la soirée. Il s’agissait d’un privilège des gladiateurs et il estimait qu’il y avait droit, au même titre que les autres. Ce à quoi l’ancien militaire répondit, avec toute son âme, son regard trahissant à quel point il était sérieux :


- Je combattrais sans relache et vous apporterais le renom si vous me permettez de revoir le jeune Laedus, ce soir.



Le maître, surpris de cette phrase, ne put que lui demander de plus ample détails avant de repartir, le laissant là, à méditer. A penser à son beau Laedus...





VI. Un homme et les marques qui y sont liées.



Il se faisait tard, et le soleil se couchait sur la ville, laissant un Hylas déprimé regarder le ciel se teinter de rouge. Déprimé car il avait abandonné le maigre espoir qu’il avait eu de revoir Laedus avant de se faire tuer dans l’arènes. Espérant que tout allait au mieux pour lui, il songea que s’il ne l’avait plusr evu, c’était à cause d baiser qu’il lui avait donné. Et alors qu’il ne pouvait s’empêcher de revoir son visage, son corps frêle, son doux regard, et d’entendre à nouveau le son de sa voix, il començait à sombrer doucement dans le sommeil.


Mais contre toute attente, on vint soudain frapper à sa porte, le réveillant en sursaut, et quelqu’un entra. C’était lui. C’était lui ! Il ne put s’empêcher de sourire tandis que Laedus s’avançait en silence vers lui, timide. Et ce fut lui qui vint dans ses bras, s’y blottissant. Hylas lui remonta le visage pour l’embrasser. L’embrasser librement, sans barreaux, sans crainte que quelqu’un n’arrive. Et tandis que leurs salives se mélangeaient tendrement, le militaire ne put s’empêcher de se dire que ce n’était pas ça qui l’avait fait fuir. Et de se sentir soulagé. Mais alors qu’il le serrait un peu plus fort, le jeune homme au creux de ses bras fit une grimace, montra des signes de douleur. Il comprit aussitôt. C’était de sa faute ; il s’était fait battre et punir parce qu’il avait porté des informations pour lui, et qu’il n’aurait jamais dû le faire.


Légèrement boulversé par cela, il amena sa main sur sa joue, puis sur sa nuque, sans rien faire de plus. On avait déjà dû le mettre au courant pour sa sentence ; et il n’avait pas envie d’en aprelr. Alors, il murmura de sa voix grave et chaude, avant de l’embrasser à nouveau :


- Laisse moi t’aimer comme on ne le fera jamais...


Et tandis que ses mains passaient sur sa peau tremblante pour le déshabiller, lentement, elles dévoilaient une peau marquée par les sangles du fouet. Des cicatrices qui lui resteraient tout comme l’image de ce beau soldat qu’il ne reverrait plus. Le premier qui lui aurait fait l’amour avec tendresse et passion... Et le lendemain, tout ce qui lui resterait de lui ne serait effectivement que son souvenir et ces marques, l’un comme l’autre indélibiles.



FIN.